Cette rencontre qui a vu aussi la participation de la chambre de l'agriculture de la wilaya a réuni un large auditoire composé entre autres de fellahs, d'éleveurs d'agroindustriels, mais aussi des cadres de la conservation des forêts et du PNG, et de la chambre du commerce et d'industrie Béjaïa Soummam. Vulgarisation des dispositifs de financement agricole. C'est l'objet de la journée d'information conjointement organisée jeudi matin à la Maison de la Culture de Béjaïa, par la BADR et la Direction des Services Agricoles de la wilaya (DSA), avec les agriculteurs de la région. Cette rencontre qui a vu aussi la participation de la chambre de l'agriculture de la wilaya a réuni un large auditoire composé entre autres de fellahs, d'éleveurs d'agroindustriels, mais aussi des cadres de la conservation des forêts et du PNG, et de la chambre du commerce et d'industrie Béjaïa Soummam. Ainsi l'encadrement de la BADR a eu à développer avec forces détails les différents produits qu'elle met à disposition du secteur de l'agriculture. Soient, principalement, les trois formules de crédit dénommées Ettahadi, Rfig et le crédit immobilier en milieu rural. Le premier type de crédit, qui est destiné à l'investissement, au demeurant méconnu, n'attire pas encore une foule de souscripteurs. Selon les conférenciers, seuls 40 dossiers ont été déposés jusque là. Or que Ettahadi présente à la fois l'avantage d'une bonification partielle des intérêts durant 7 ans et couvre la quasi totalité des projets d'investissement : autrement dit le lancement de nouvelles exploitations, les actions de mise en valeur des terres, équipement des EAC existantes, les projets approuvés par les organismes du ministère de l'agriculture, l'ONTA et le CTW, les entités industrielles, y compris celles situées hors des terres agricoles ( huileries, abattoirs, élevages, artisanat, transformations,…). Alors que le Rfig destiné plutôt aux dépenses d'exploitation, donne l'impression d'être plus sollicité. Puisque 70 agriculteurs, jusqu'à présent, y ont souscrit, globalisant la bagatelle de 40 millions de dinars de prêts. Celui-ci, bien entendu, concédé sur la durée d'un exercice, soit 12 mois, avec toutefois la possibilité de rallonge de 6 mois. Il est vrai aussi qu'il présente l'avantage d'une bonification à 100 % des intérêts. C'est le ministère de l'agriculture qui mettra la main à la poche pour honorer la bonification. Enfin, l'autre thème développé se rapporte au fonds de garantie.