La commune de Bordj El Bahri connaît un manque considérable en matière d'infrastructures routières. Les principaux accès à la ville sont saturés et ne répondent désormais plus aux exigences du développement urbain que connaît la région. En venant d'Alger, il y a principalement deux accès à Bordj El Bahri. Le premier, par la côte, sur la RN 24, est une route qui date de l'ère coloniale. Elle a fait objet d'un projet de dédoublement de voie qui n'a jamais abouti. Les travaux se sont arrêtés à proximité de Bordj El Kiffan, pour des raisons d'expropriation, nous dit-on. Le terrain par où devait passée la route a été partagé en lotissements destinés à la construction d'habitations. Cette « distribution anarchique » a été faite au temps des délégations exécutives communales (DEC). Le deuxième accès à Bordj El Bahri, par l'autoroute de l'est, en passant par « Benzerga », petite localité en pleine extension. La route connaît des embouteillages interminables, c'est-à-dire de la sortie de l'autoroute jusqu'à Qahouet Chergui, où se trouve un grand rond-point, lieu de convergence de presque tous les axes routiers importants de la région. Le parachèvement du projet de dédoublement de la RN 24, qui va aller jusqu'à Boumerdès, sera certainement une bouffée d'oxygène pour toute la région. La récente visite du président Bouteflika a permis de relancer le projet sur de nouvelles bases. Les autorités concernées par la gestion du réseau routier doivent penser - et c'est un avis partagé par l'ensemble des citoyens de la commune - à la construction de nouvelles routes, chose qui devra permettre le désengorgement de la région.