L'éclairage public va au privé Inimaginable ! Une grande marque de téléphonie mobile - Nedjma - alimente en électricité ses panneaux publicitaires dans les principales artères de la ville de Blida gratuitement, en se connectant à l'éclairage public. Une sortie nocturne, ce mardi, a permis de vérifier les sillons creusés allant du poteau électrique au panneau à quatre endroits différents, emplacements de ces grands panneaux dont certains gênent jusqu'à la circulation piétonne. D'autre part, la vigilance de l'équipe technique communale de nuit, composée de trois personnes, a mis à nu une pratique illégale de deux propriétaires de terrasses de café à la place du 1er Novembre : l'éclairage disparaît durant les essais techniques et revient... comme par miracle lorsque la place est illuminée.Les néons sont payés ainsi par le contribuable à travers la facture de Sonelgaz. Trottoirs pour véhicules Envahissement des passages pour piétons par les véhicules sans aucun égard pour toutes les catégories d'âge. Qui veut-on épargner en plaçant d'autorité de gros véhicules sur tout l'espace réservé aux deux pieds ? On devient vigilants depuis quelques jours avec les fameux sabots pour les véhicules gênant la circulation des... autres véhicules mais on devrait penser aux enfants, aux vieilles personnes et... au respect d'un code qui existe, jusqu'à preuve du contraire. Les espaces pour piétons sont grignotés chaque jour et partout ! Commerces, étalages, tables d'estaminets, devantures de magasins : l'asphyxie impose des comportements loin du civisme. Bab D'zaïr interdite aux véhicules L'entrée à la rue des Martyrs au centre-ville de Blida et aux cités environnantes devient impossible avec l'envahissement, tôt le matin, de l'espace par les étalages de commerces en tous genres, l'installation de force de quelques véhicules d'où sortent les marchandises proposées aux passants qui empruntent ces rues et devenant complices d'un état de fait transformant l'endroit en véritable réplique des rues de Kaboul. Les riverains ne peuvent entrer ou sortir avec leur véhicule. La cacophonie ambiante, la saleté et les agressions verbales rendent l'endroit invivable. Des mesures draconiennes avaient été prises en des circonstances précises, telles les visites de délégations, la dernière sortie du wali à Ouled Yaïche où les étals au voisinage de la cité AADL avaient disparu comme par enchantement durant la journée.