«A partir de la rentrée scolaire prochaine, tous les élèves du cycle primaire seront soumis à un dépistage systématique du diabète. Ils obéiront à une analyse de sang qui sera pratiquée par des médecins généralistes appartenant aux Unités de dépistage de la santé publique de la wilaya d'Oran». C'est ce qu'a déclaré hier Mme Meguenni, chargée de la communication à la direction de la Santé et de la Population, au cours de l'ouverture d'une journée d'étude en diabétologie et nutrition pédiatrique organisée à l'Etablissement hospitalier de Canastel. Cette manifestation scientifique, qui vise la formation de quelque 80 praticiens sur les gestes devant être pratiqués pour l'analyse du sang des enfants à l'aide de glucomètres, a pour objectif primordial l'explication du «rôle de l'hygiène scolaire dans la prévention de l'acidose inaugurale du diabète type 1 (DT1) chez l'enfant et la prévention et le traitement des hypoglycémies du type 1 en milieu scolaire». Les patients atteints du diabète type 1 sont des malades insulinodépendants, le DT1 chez l'enfant. «La situation dans l'Ouest algérien» a été la première communication devant inaugurer cette journée. Elle a été animée par le docteur Niar. Ce spécialiste du CHU d'Oran a indiqué dans cette étude qu'il a menée dans la wilaya d'Oran, que 1 634 enfants âgés de moins de 15 ans résidant dans cette région souffrant du diabète type 1 (insulinodépendants) ont été recensés du 1er janvier 1978 jusqu'au 31 décembre 2012. Ce chiffre ne cesse d'augmenter, a estimé le conférencier en déclarant qu'il est passé de 11 nouveaux cas en 1978 à 99 cas en 2011, en passant par 34 en 1988, 44 en 1998, 83 en 2008 et 93 en 2010.