La dynamique suscitée par les dispositifs de soutien à la création d'entreprises n'ont pas été en mesure de booster l'investissement productif dans la région de Tizi Ouzou. C'est le cas du dispositif ANDI dont 6% seulement des projets concrétisés s'inscrivent dans le créneau industriel. En revanche, les services accaparent près de 80% dont pas moins de 77% uniquement pour le transport routier (voyageurs et marchandises). Ce constat peu réjouissant a été dressé par le directeur général de l'ANDI, Abdelkrim Mansouri. «Plus de 2000 projets d'investissements viennent d'être concrétisés dans la wilaya de Tizi Ouzou, sur un total de 29 000 à l'échelle nationale, mais, malheureusement, le secteur de l'industrie ne représente qu'une infime part de 6% dans ce lot de nouvelles entreprises créées. Mais, les potentialités locales dans le domaine de l'investissement productif sont loin d'être exploitées, car, l'écrasante majorité des projets concrétisés, soit 77%, se concentrent dans les transports de voyageurs et de marchandises», fait remarquer le premier responsable de l'ANDI, mine peu réjouie. Ce constat pose à nouveau la question de l'orientation des porteurs de projets et de mise en valeur des créneaux productifs qui restent dans une large proportion méconnus des investisseurs potentiels, notamment dans les domaines du développement rural, les produits de la montagne et forestiers ou l'exploitation des ressources naturelles locales.