Des foulards Louis Vuitton nés de l'imaginaire de trois artistes Pour la saison automne-hiver 2013-2014, Louis Vuitton a convié trois nouveaux artistes de street art, l'Indonésien, Eko Nugroho, le Britannique, Eine, et le Franco-Tunisien, El Seed, à exprimer leur vision sur le carré géant. Ces nouvelles collaborations prolongent le tour du monde dans les rues des villes, que Louis Vuitton a entamé l'année dernière avec Aiko, Retna et Os Gemeos, eux-mêmes s'inscrivant dans la tradition des collaborations avec des artistes contemporains, comme Stephen Sprouse, Yayoi Kusama, Takashi Murakami et Richard Prince. En mêlant influences pop et urbaines aux motifs traditionnels indonésiens, Eko Nugroho fait apparaître, dans une conception fascinante, une créature mythique dans des couleurs volontairement détonnantes, qui s'entortille sur un fond géométrique de montagnes bleu et kaki. Puisant dans l'héritage de Louis Vuitton, Eine exprime toute l'excitation du voyage en mots et en couleurs, imprimant en lettres capitales et en tonalités saisissantes pour l'œil l'expression «Great adventures», sur un fond étonnamment noir. L'œuvre étant encadrée de la signature Louis Vuitton. Inspiré par la calligraphie arabe, El Seed imagine les circonvolutions gracieuses de cet art ancestral se superposant au motif du monogramme. Une moitié de l'œuvre est teintée de fuchsia, l'autre recouverte d'un filigrane discret qui révèle plutôt qu'il ne le dissimule, le motif iconique de Louis Vuitton. Adidas & Raf Simons : 2e round Velcro, couleurs lego, design délirant... les baskets régresso-futuristes unisexe de Raf Simons, pour Adidas, font leur come-back. Après un premier succès, l'automne-hiver 2013, Raf Simons réitère l'expérience et revisite les baskets de la marque aux trois bandes. Pour le printemps/été 2014, il signe huits modèles unisexe inspirés de l'univers de la bande dessinée. Lors du défilé de Raf Simons, le 27 juin dernier, à l'occassion de la Fashion Week masculine, les baskets ludiques et colorées du créateur ont su se faire remarquer. Comme empruntées à une panoplie de super héros, elles sont le fruit de combinaisons de matières pour le moins éclectiques (nylon, cuir, tissu, matières techniques...). Des modèles montants ou bas à plateforme, rappelant le design de la fameuse Stan Smith, ou encore de la Bounce d'Adidas. Un look à contre-courant de l'étiquette minimaliste que l'on octroie au couturier belge, qui a pour habitude de signer, aussi bien pour la femme Dior que pour sa marque éponyme, des pièces pour la plupart monochromes, architecturales et épurées. On retrouve cependant dans ces baskets une indéniable modernité, chère à Raf Simons, et son goût pour l'art en général. Retour de Christian Lacroix le temps d'une collection pour Schiaparelli La haute couture démarre le 1er juillet avec un rendez-vous attendu : absent depuis quatre ans, Christian Lacroix est de retour dans le monde de la mode, le temps d'une collection chez Elsa Schiaparelli, une maison mythique qui tente de renaître. Le couturier présente 18 pièces sur des mannequins en bois, dans le cadre d'une collection unique, en forme d'hommage à la créatrice italienne décédée en 1973. «Schiap'», cette audacieuse couturière iconoclaste et chic, qui fut la grande rivale de Coco Chanel, a fait partie du renouveau de la couture au début des années 1930. «Je souhaite replacer Elsa au centre de sa maison et de la scène avec laquelle elle a séduit le monde», a expliqué Christian Lacroix . Endettée, la maison Lacroix, créée en 1987 avec l'appui du n°1 mondial du luxe, LVMH, qui l'a vendue en 2005 au groupe américain Falic, avait été placée en redressement judiciaire. Le couturier a, depuis, abandonné la mode pour se consacrer à l'opéra et au ballet, pour lesquels il dessine des costumes.