Les habitants de la zone éparse, notamment ceux des douars «Thouabat», «Hessainia», «Laraybia» et «Kehailiya» sont montés au créneau pour dénoncer la dégradation du cadre de vie. En dépit de quelques projets réalisés dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, Beni Dergoune, commune relevant de la daïra de Zemmora, aspire à des lendemains meilleurs afin d'assurer une fixation à une population dans sa totalité rurale. En effet, les habitants de la zone éparse, notamment ceux des douars «Thouabat», «Hessainia», «Laraybia» et «Kehailiya», sont montés au créneau pour dénoncer la dégradation de tous les vecteurs d'une vie digne. A «Thouabat» où des centaines d'âmes sont sédentarisées, le problème de l'eau potable inquiète les citoyens. «Nous vivons un réel calvaire pour nous assurer cette précieuse denrée en cette période des grandes chaleurs surtout lorsqu'on sait que le douar est alimenté une fois chaque 15 jours à partir de l'unique fontaine publique», ont crié les citoyens qui affirment que leur approvisionnement est souvent accompagné de bousculades et d'altercations. «Même nos enfants sont menacés par les risques de la route jonchant la fontaine». A «Kehailia», on évoque, en plus du manque de l'eau potable, la dégradation de la route. «Nous sommes pénalisés par l'état défectueux de la route au point où nos scolarisés ont été privés du ramassage scolaire, situation ayant contraint la majorité des filles du douar d'abandonner leurs établissements», ont souligné les mécontents. D'autre part, les ruraux de «Laraybia» et «Hessainia» se sont plaints du danger de la ligne électrique de haute tension traversant les deux douars. «On a saisi à plusieurs reprises les instances concernées pour nous soustraire de ce danger qui nous guette mais aucune suite n'a été donnée à nos doléances», ont crié les habitants de ces douars.