La période de confirmation de la préinscription s'étale du 14 au 16 juillet ; c'est durant cette période que le bachelier confirme sa fiche de vœux. La période des recours est fixée entre le 23 et 25 juillet et les inscriptions définitives s'effectueront entre le 27 et 31 juillet. L 'euphorie de la réussite des nouveaux bacheliers a cédé place à un stress sans égal. La période des préinscriptions et de la validation des fiches de vœux au niveau des structures universitaires plonge les lauréats du baccalauréat dans un autre monde, dans le labyrinthe des spécialités et de rapprocher la spécialité rêvée des choix qui s'offrent dans la limite de la liste définie selon les notes obtenues au baccalauréat. Les nouveaux bacheliers sont en période de validation de la fiche de vœux. Une opération qu'ils peuvent effectuer à partir de n'importe quel ordinateur connecté à internet. Le ministère de l'Enseignement supérieur a mis à la disposition des nouveaux bacheliers les postes nécessaires au niveau de toutes les structures universitaires du pays pour leur permettre d'effecteur cette opération dans des conditions optimales, avec des connexions sécurisées. Les étudiants peuvent profiter des conseils d'encadreurs mis à leur disposition pour les aider à y voir plus clair pour le choix des filières et les étapes à franchir avant de valider le choix. La période de confirmation de la préinscription s'étale du 14 au 16 juillet ; c'est durant cette période que le bachelier confirme sa fiche de vœux. La période des recours est fixée entre les 23 et 25 juillet et les inscriptions définitives s'effectueront entre les 27 et 31 juillet. Au niveau de la fac centrale d'Alger, des nouveaux bacheliers n'ont pas caché leur déception des choix «réduits» qui s'offrent à eux. «Il n'y a pas vraiment pas grand-chose à faire même avec une moyenne de 13,50 au baccalauréat», désespère une jeune fille qui vient de valider son inscription. Médecine coûte que coûte Les filières des sciences médicales, chirurgie dentaire et pharmacie, les plus convoitées cette année aussi, ne sont offertes comme choix qu'aux lauréats ayant obtenu 14/20 de moyenne générale au bac avec des notes supérieures à 15/20 dans les matières scientifiques. Déçue de ne pouvoir prétendre à un métier en blouse blanche, une étudiante affirme que «sa fiche de vœux lui permet d'opter pour la biologie comme spécialité». Ses copines, qui viennent d'effectuer l'opération de validation, expliquent que les sciences techniques sont une issue pour ceux qui ont une bonne moyenne (entre 13 et 14/20) et qui ne peuvent postuler pour les filières médicales. Une jeune fille, qui écoute attentivement les conseils du cadre d'orientation mis à la disposition des nouveaux bacheliers, prend la décision de refaire son baccalauréat l'année prochaine. Ce sera la troisième fois ; elle a déjà réussi deux fois avec une moyenne ne lui permettant pas d'être orientée en médecine. Le fonctionnaire d'orientation essaye de la convaincre d'opter pour une autre filière, en vain. Elle rate de justesse son «rêve». Elle a obtenu 13,98/20, il lui manque juste deux centièmes de point. «C'est dommage, la machine est sans pitié. Il n'y a aucune intervention humaine dans la confection de la fiche de vœux. Tout est fait par un système informatisé. Les notes et le nombre des places disponibles sont le critère de sélection», explique Nacer Arkam, bibliothécaire à la fac centrale, chargé de l'orientation des bacheliers, en désignant l'ordinateur qui affiche les choix limités de la bachelière en question. Après une longue discussion, la jeune fille décide de s'inscrire en sciences politiques, «en attendant de repasser le bac l'année prochaine». «Nous essayons de sensibiliser les étudiants sur les spécialités méconnues, mais qui ont des débouchés professionnels. Nous leur expliquons aussi qu'il y a d'autres carrières et projets de réussite ailleurs que dans la médecine», explique le même fonctionnaire. Les grandes écoles, le journalisme et les sciences politiques sont les filières les plus convoitées cette année. Autre tendance chez les nouveaux bacheliers éviter d'aller hors wilaya. Un groupe de futures étudiantes dénoncent le fait que la moitié des choix disponibles nécessitent des études dans d'autres villes. «Il n'est pas question pour moi d'aller ailleurs, de vivre dans une cité universitaire et subir les difficultés de transport, de restauration…» Le nombre des bacheliers a atteint cette année 171 397.