Tapage nocturne Le tapage nocturne provoqué par des bandes de jeunes est un nouveau fléau qui s'ajoute à bien d'autres phénomènes nuisibles à la quiétude des citoyens en ce mois sacré de Ramadhan dans la ville d'El Milia. Dès la rupture du jeûne et la prière du maghreb, des hordes d'enfants, visiblement abandonnés à leur sort par des parents complètement démissionnaires, envahissent les rues et les placettes ténébreuses de cette ville où, pour l'histoire, l'éclairage public est totalement défaillant. A vélo ou à moto, ils sont là pour semer panique et désordre au sein des passants, et ce dans l'indifférence la plus totale des parties censées avoir une quelconque autorité pour mettre un terme à ce désordre. D'abord, c'est à la place Bounnah Belkacem, qui semble avoir trouvé la triste vocation de haut lieu de ce tapage nocturne, que le commun des piétons ou des automobilistes ont du mal à se frayer un chemin au milieu de ces enfants slalomant dans tous les sens sur leurs vélos. Dans certains quartiers, des salles de jeux sans autorisation sont ouvertes aux enfants ou aux adolescents qui, souvent, s'adonnent à des vices répréhensibles. Au centre-ville, notamment à la place des Martyrs ou dans les proches alentours, dont certains endroits sont plongés dans le noir le plus total, ces pratiques sont omniprésentes sans que personne ne s'en émeuve, ni pense aux conséquences de ces pratiques qui conduisent à la délinquance. Des jeunes, en mal d'argent de poche ou livrés à une vie des plus précaires, ouvrent des gargotes de fortune et proposent des brochettes à des clients qui se recrutent parmi une jeunesse tout aussi oisive et insouciante des risques d'intoxication alimentaires qu'elle encourt. Tout ce désordre absurde se déroule sous le regard bienveillant de tout un monde qui ne semble avoir aucune préoccupation de ce nouveau mode de veillées du Ramadhan. Des délinquants sévissent à la cité Lemridja Des résidants de la cité CNEP de Lemridja ont été surpris, vendredi, de découvrir que des délinquants ont volé les postes radio et les roues de secours de leurs voitures, stationnées tout juste en face de leurs blocs. «Ce sont des spécialistes dans ce genre de vol ; la façon avec laquelle ils ont extirpé le poste radio du véhicule montre bien qu'ils ne sont pas à leurs premiers actes ; ce sont sûrement des récidivistes que les mesures de grâce ont récemment touchés», soutient une des victimes de ce vol. Quatre voitures neuves, deux Peugeot 308 et une307, ainsi que deux Logan, ont été ciblées par cet acte commis probablement par des individus qui ont pris le soin de surveiller scrupuleusement les lieux avant d'accomplir leur forfait. Aucune trace de ce vol n'a été laissée hormis le constat fait par les propriétaires des véhicules qui ont tous déploré la perte de leurs postes radio et les roues de secours. Les portières des Logan ont été ouvertes avec une aisance absolue, tandis que pour les deux autres véhicules de marque Peugeot, les voleurs ont brisé les vitres avant de s'y introduire.