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Procès des cadres de l'ENCG de Maghnia
Des peines de prison et des amendes
Publié dans El Watan le 13 - 05 - 2006

La cour criminelle de Tlemcen a tranché, jeudi vers 5h, l'affaire de l'ENCG de Maghnia, dite des 200 milliards de centimes.
Après la lecture des actes d'accusation, les réquisitoires et les plaidoiries, le verdict est tombé jeudi à l'aube. Des peines allant de deux à cinq années d'emprisonnement ferme ont été prononcées contre des cadres de l'entreprise et des clients impliqués dans l'affaire dite des 200 milliards de créances non recouvrées. A l'issue du procès, qui a duré plus de 20 heures, l'ex-PDG a été condamné à cinq ans d'emprisonnement ferme, son fils, client, en a eu pour deux ans. Le responsable du département administration et comptabilité a écopé de deux années de réclusion, l'expert, qui avait été désigné par l'entreprise pour l'évaluation des hypothèques des clients, s'en est sorti avec une année de prison ferme (il a été libéré le jour même pour avoir purgé sa peine). Les deux gros clients, dont une femme, toujours en fuite et qui détiendraient à eux seuls plus de 34 milliards de centimes, ont été condamnés à 10 ans de prison par contumace, avec en prime des mandats d'arrêt et d'amener contre eux. Un cadre de l'entreprise et trois clients ont bénéficié de l'acquittement. Mais ce qu'il faut noter, lors de ce procès où un membre du jury s'est endormi avant d'être rappelé à l'ordre par le magistrat, c'est le curieux système de défense de l'ex-PDG qui a tout pris sur lui en disant « l'usine, c'était moi », sans omettre de tirer le tapis sous les pieds du président du groupe à Alger auquel est affiliée l'unité de production de Maghnia. La défense des accusés s'est focalisée sur la grande « complicité entre le président du groupe et les deux gros clients en fuite ». Un témoin, appelé à la barre, a rappelé un épisode de cette affaire qui dure depuis 2002 et qui avait provoqué un scandale à l'époque. « Un des gros clients avait remis un pot-de-vin de 800 millions de centimes à l'ancien procureur général pour le protéger, une somme remise par l'intermédiaire d'un commerçant qui a pignon sur rue. J'ai dénoncé ce scandale en son temps. Aujourd'hui, dans ce tribunal respectable, on ne voit personne d'eux. » Au lever du soleil, les familles des condamnés se sont montrées quelque peu satisfaites des jugements prononcés, même si le fils de l'ancien PDG a été sévèrement condamné à nos yeux. Dehors, sur le seuil de la cour, les travailleurs de l'ENCG (revendue, entre temps, à 16 milliards de centimes à un industriel privé) toujours sous la menace des licenciements, ont leur propre commentaire : « Nous craignons que la fin de ce procès étouffe tout le dossier de l'ENCG et fasse oublier le bradage de notre unité et le destin des travailleurs par les pouvoirs publics. En plus, dans cette affaire, les véritables responsables de la faillite de l'entreprise n'ont pas été impliqués ni inquiétés. »

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