Après Hadj Mansour Abtouche, la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou rendra hommage, ce soir au parc de loisirs Tamaghra de la nouvelle ville, à une autre figure emblématique du football, Kouffi Arezki qui, un certain 18 juin 1969 face au WA Boufarik, avait marqué le but le plus important de l'histoire de la JSK qui lui a valu l'accession en Nationale II après avoir longtemps végété en division d'honneur. La cérémonie se déroulera en présence de ses anciens équipiers et amis comme Aït Amar, Djezzar, Karamani, Haouchine, Derdar, Rafai, Terzi, Kolli, Belahcène, Berkani, Derridj, Ouahabi qui ont participé avec lui à cette mémorable accession sous la conduite de Ali Benfedah comme entraîneur. Pour rappel, Kouffi est né le 16 janvier 1949 à Tizi-Ouzou. Il est d'une lignée de footballeurs qui ont marqué, eux aussi, l'histoire de la JSK comme ses frères aînés Saïd et Rabah. Ses qualités de buteur et de chasseur de buts ont été vite repérées par Hamoud Hamidi, alors dirigeant de la JSK, qui lui fit signer sa première licence à l'âge de 14 ans. Il gravit rapidement les échelons au point où, à l'âge de 18 ans, il était déjà chez les seniors. C'est d'ailleurs là que Lucien Leduc, le coach national de l'époque, avait remarqué ce jeunot qui faisait des ravages dans les défenses adverses tant nationales qu'internationales, à travers les différentes sélections des jeunes catégories. C'est donc à l'âge de 19 ans qu'il a été convoqué en équipe nationale seniors après qu'il eut inscrit avec la JSK 4 buts en 5 matchs. Son premier match en équipe nationale, il l'a joué le 1er novembre 1968 à Oran, face à la sélection soviétique, avec pour entraîneur Leduc ; le dernier est intervenu le 23 décembre 1969 contre la sélection française espoirs avec pour entraîneurs Bentifour et Zouba. Il a été donc sélectionné 5 fois et a marqué 4 buts avec l'EN. Un genou récalcitrant, victime de maltraitance de défenseurs hargneux et parfois violents, l'obligea à mettre un terme à sa carrière au lendemain de la Coupe maghrébine, en 1975, alors qu'il n'avait que 26 ans, un âge où un footballeur donne la pleine mesure de son talent.