Les femmes titulaires de diplômes universitaires à la recherche d'un poste d'emploi ont marqué de leur présence en force le concours de recrutement d'enseignants pour les cycles primaire, moyen et secondaire. Avant même le déroulement de ce concours qui aura lieu, ce lundi, 12 août, dans trois centres d'examens à Jijel, il est plus qu'acquis que ces diplômées vont opérer une razzia dans les postes à pourvoir de par leur nombre qui dépasse très largement celui de la gent masculine. Le nombre de candidats annoncés par la direction de l'éducation en est d'ailleurs la preuve. Tenez-vous bien que sur un total de 7516 candidats, 6781 sont des filles ! Un simple petit calcul fait ressortir que seulement 735 candidats du sexe masculin se sont présentés à ce concours face à une écrasante présence féminine. Pour le cycle secondaire qui totalise 912 inscrits pour seulement 29 postes à pourvoir dans six matières, 768 sont des filles et 144 des hommes. Dans le palier moyen, elles sont 2639 filles à s'êtres présentées sur un total de 3074 postulants qui vont concourir pour décrocher 166 postes dans 9 matières. Là aussi, et avec 435 candidats, le nombre des postulants du sexe masculin est nettement inférieur à celui des filles. Au primaire, les diplômés hommes n'ont été que 156 face aux 3374 filles sur l'ensemble des 3530 candidats retenus pour seulement 177 postes. Cependant, et au delà de cette forte présence des femmes dans ce concours, c'est toute la problématique du taux élevé des diplômés universitaires qui sont à la recherche d'un poste d'emploi qui se pose. L'écart entre les candidats inscrits et le nombre que le secteur de l'éducation, le seul d'ailleurs à faire figure de pourvoyeur de cette opportunité, propose, est à lui seul révélateur de cette situation de détresse que vit cette frange de chômeurs.