La formule de l'habitat rurale, conçue pour absorber la demande croissante sur le logement social, semble avoir de beaux jours devant elle dans la commune d'Iflissen, daïra de Tigzirt. 700 logements sur 970 sont réceptionnés, à partir du moment où les bénéficiaires ont perçu la dernière tranche de 280 000 DA de l'aide de l'Etat qui, elle, est fixée à 700 000 DA. En attendant, 810 personnes ont empoché la deuxième tranche, tandis que 896 ont reçu la première. Les services techniques de l'APC ont enregistré une dizaine de désistements pour diverses raisons. Entre temps, d'après les statistiques obtenues à l'APC, il en ressort que 180 nouveaux dossiers viennent d'être validés par les services de la CNL, la caisse nationale du logement. 73 permis de construire ont été délivrés et 21 personnes ont d'ores et déjà entamé les premiers travaux de construction de leurs nouvelles maisons. Les demandeurs n'attendent que les décisions d'attribution. Le manque de programmes pour le logement social a fait que certains citoyens n'hésitent à se rabattre sur cette formule de logement. Même si les décisions mettent plus de temps à arriver à l'APC, selon des membres de l'exécutif communal. Nos interlocuteurs parlent aussi des lenteurs administratives concernant l'établissement des certificats de possession. Des périodes allant de 6 à 7 mois. Ce qui est énorme pour certains. Des bénéficiaires évoquent d'autres retards dont celui relatif à l'encaissement des tranches au niveau de la BADR de Tigzirt. Des situations qui excèdent les autorités dans le sens où «qu'entre temps, les dossiers s'accumulent,» affirmera M.Bouâicha, vice-président. Le manque d'argent est alors considéré comme un frein, en amont, au bon déroulement de l'opération. Des solutions sont envisagées pour soulager les bénéficiaires.