Les services techniques de l'APC de Sidi Okba ont recensé un millier de lampes sciemment détruites par des ribambelles d'enfants lâchées dans les rues ou par des individus malintentionnés. Alors que de nombreux habitants de la ville de Sidi Okba, située à 18 km à l'est de Biskra, réclament des aménagements urbains pour leurs cités et notamment la densification et le renforcement du réseau de l'éclairage public, les lampadaires et candélabres, dont certains ont été nouvellement installés pour éclairer les places publiques, les grandes ruelles et quelques quartiers de cette agglomération de plus de 36 000 habitants, sont la cible de jeunes désœuvrés. Dès la nuit tombée, ces vandales d'un nouveau genre s'évertuent à détruire les lampes et ampoules à coups de tire-boulettes et de pierres en guise de jeu et de passe-temps, rapporte Hamid Zidi, adjoint au maire de Sidi Okba. Ainsi, Hai Bouzitouna nord et sud, Lahrache, Minia et les cités des 130, 206 et 310 logements seraient les plus touchés par cette vague de vandalisme mettant à mal le réseau de l'éclairage public. «Les soirées du mois de Ramadhan ont été fatales pour l'éclairage public de notre ville. Les services techniques de l'APC de Sidi Okba ont recensé un millier de lampes sciemment détruites par des ribambelles d'enfants lâchées dans les rues ou par des individus malintentionnés préférant évoluer dans l'obscurité que dans des ruelles éclairées. Ce jeu malsain dont les auteurs n'appréhendent pas le degré de nocivité pour toute la communauté, est inacceptable. Il coûte cher à l'Etat. Nous demandons aux adultes et aux comités des quartiers de nous aider à combattre ce phénomène qui consiste à éborgner les poteaux électriques et à plonger les cités dans le noir. Il y va de la sécurité et du bien-être de tous», signalera cet élu.