Après l'installation de la nouvelle assemblée populaire communale l'année dernière, l'APC d'Iflissen a élaboré un programme des priorités à même de soulager le vécu des citoyens. L'alimentation en eau potable figure en pôle position des urgences. Le manque d'eau se ressent particulièrement durant la période estivale. A cet effet, Hidouche Bentayeb, vice-président à l'APC, affirme que «plus de 63% de nos prélèvements sont affectés à la réhabilitation du réseau de distribution dans les villages.» On parle de onze opérations AEP destinés à autant de villages. Auparavant, dans le cadre des plans communaux de développement, trois villages ont déjà bénéficié de nouveaux réseaux de distribution (Ighil-Boussouel, Taourirt-Zouaou et Iguer'n Salem). En parallèle, des interventions de réfection ont touché des conduites d'adduction d'un réservoir à un autre. Mais cela reste dérisoire. «L'eau arrive à Iflissen, mais le citoyen n'en bénéficie pas», reconnaît notre interlocuteur. Les fuites multiples affectant la conduite principale, vieille et usée, annihilent tous les efforts des autorités locales. Ceci, bien que des agents polyvalents de l'APC ne soient affectés exclusivement qu'aux interventions sur ce réseau. Or les moyens de la commune s'avèrent dérisoires. Les élus, conscients des attentes légitimes des citoyens sur ce précieux liquide, espèrent qu'à terme «tous les villages de la commune auront de l'eau dans leurs foyers,» enchaînera M.Bouâicha, membre de l'exécutif. Néanmoins, l'étendue du territoire de la commune nécessite la réalisation de nouveaux réservoirs. Et encore ! Les villages côtiers demandent beaucoup plus de moyens financiers pour acheminer l'eau jusque dans les habitations. D'où la nécessité de solliciter le secteur de l'hydraulique pour y faire face. M.Bouâicha, se montrant optimiste, dira que des études, aussi bien celle de l'assainissement que celle de l'AEP, sont déjà lancées. Il faudra mobiliser les financements.