-A Chlef la stèle de Hassiba Ben Bouali défigurée La stèle érigée à la mémoire de la chahida Hassiba Ben Bouali, au centre-ville de Chlef, a été endommagée par des inconnus, ces derniers temps. Le buste en plâtre de la valeureuse combattante, originaire de Sendjas (Chlef), a été défiguré et la porte d'accès au monument défoncé dans l'indifférence générale. Ce dernier est devenu même un lieu de rencontre des jeunes désœuvrés qui s'adonnent à la consommation de drogue et d'alcool. A croire que tout le monde ignore ce qu'il symbolise comme histoire de la Révolution et combat héroïque d'une femme qui s'est investie, dès son jeune âge, dans la bataille pour l'indépendance du pays. La stèle en question a été justement réalisée dans sa région natale pour redonner à cette femme hors du commun la place qu'elle mérite dans le paysage local, d'autant que beaucoup de personnes dans la wilaya ignorent tout de ses origines et de son passé révolutionnaire. Seule l'université en porte le nom depuis juillet 2001 et rares ont été les moments où les autorités locales et la famille révolutionnaire sont venus se recueillir à sa mémoire devant la stèle en question. -Parking « gratuit » au CHU Mustapha L'hôpital Mustapha Pacha détient apparemment la palme du plus grand « parking » de la capitale. Ce sont, en effet, des milliers de véhicules qui « squattent » à longueur de journée la quasi-totalité des espaces du plus grand CHU du pays. Une situation qui rend l'atmosphère irrespirable par rapport à la pollution qui s'y dégage. Un professeur chef de service, rencontré sur les lieux, déplore le fait qu'il n'est plus possible aux praticiens de garer leur propre véhicule. Selon un employé de l'hôpital, la plupart des véhicules qui y élisent domicile appartiennent à des gens de l'extérieur. Ceux-ci ne trouvent pas mieux que ce « parking gratuit » pour régler tranquillement leurs problèmes ou faire leurs emplettes dans les environs, leur véhicule étant en sécurité. -« Faites-nous une route pour ramener les œufs ! » Lors de sa visite-marathon, effectuée jeudi dernier dans trois communes de la daïra de Koléa, pour inspecter l'état d'avancement des projets de construction de logements, d'ouvrages d'art et d'installation de réseaux d'assainissement et d'AEP, notamment en milieu rural, le wali de Tipaza avait été interpellé par un homme âgé qui réside à Haï Rahmane, une des agglomérations rurales lointaines de la commune d'Attatba, limitrophe avec la commune d'El Affroun. « Maintenant que vous nous avez installé le réseau d'alimentation en eau potable et celui de l'assainissement, je vous demanderai, monsieur le wali, de nous faire la route qui mène directement vers l'usine d'Avicola pour pouvoir m'approvisionner aisément en œufs, c'est ma source de revenus », lui dira-t-il. Bien entendu, la revendication de ce citoyen avait détendu l'ambiance en ce début de matinée d'une journée estivale. -Poste de proximité ou d'approximation ? La poste du boulevard des Martyrs ainsi que celle située juste en contrebas de la cité Mahieddine ne sont pas équipées, à l'instar de toutes les autres postes de la capitale, de petite bascule pour peser le courrier. Ainsi, le préposé au guichet vous répondra, l'air désolé, qu'il n'y a pas de balance et qu'il fait confiance au célèbre dicton, bien de chez nous, qui dit : « Aïnek hiya mizanek » pour vous donner le prix. Une anomalie qui vient encore s'ajouter au lourd registre des réclamations. -Un quadragénaire fauché par un train à Relizane Le dénommé Z. A., la quarantaine, enseignant, a trouvé la mort, tragiquement heurté par le train Alger-Oran au passage à niveau non gardé près de Yellel (20 km à l'ouest de Relizane). Le véhicule de l'infortuné s'immobilisa subitement sur les rails alors que le train arrivait à toute vitesse. Même la portière aurait, selon des témoignages, refusé de s'ouvrir. Alertés, les éléments de la Protection civile se sont promptement déplacés sur les lieux et ont évacué le corps déchiqueté à la morgue de l'hôpital Mohamed Boudiaf. -Trois faux enquêteurs de l'OPGI arrêtés à Mostaganem Trois individus, âgés d'une vingtaine d'années qui agressaient des personnes dans leurs domiciles après y avoir pénétré en se faisant passer pour des agents enquêteurs de l'Office de promotion et de gestion immobilières (OPGI) ont été appréhendés à Stidia (Mostaganem) par les gendarmes à l'issue d'une minutieuse enquête. Les mis en cause, résidant les trois au douar Châa, à Stidia, ont été déférés hier au parquet et écroués par le magistrat instructeur après avoir été arrêtés dans leurs domiciles respectifs. Ce trio opérait dans la ville de Mostaganem et plusieurs victimes, des dames notamment, ont fait les frais de leurs agissements, a-t-on précisé au niveau des services de la Gendarmerie nationale, tout en indiquant que les faux agents de l'OPGI ligotaient leurs proies avant de les déposséder de leurs bijoux et d'autres biens.