La cité Khaznadar érigée en 1985, située face à l'institut d'architecture Ahmed Hammani, ne dispose d'aucun collège. C'est le principal reproche des habitants qui ont bloqué, jeudi, la route menant vers la cité Zouaghi, suite au drame du tramway où deux adolescents qui étaient de retour de leurs établissements à la cité Belhadj, ont été percutés par une rame mercredi vers 16h, l'un mortellement et l'autre s'en tirant avec des blessures. «Datant de plusieurs années, le projet de la construction d'un CEM à la cité Khaznadar n'as jamais vu le jour, pourtant l'APC précédente l'avait inscrit ; même le maire de l'époque était venu sur les lieux et nous avait assuré que ce projet allait être rapidement concrétisé !» nous fait savoir un membre du comité de quartier qui ajoute que les enfants scolarisés sont face à un problème de taille : «se taper» au quotidien 3 km pour parvenir à leur école sur une route pleine de danger, ou débourser quatre fois 40 DA (prix du ticket du tramway) soit 160 DA/ jour. Une charge que les parents ne sont pas prêts à assumer. Néanmoins, nous venons d'apprendre de sources sûres, que le projet de réalisation d'un CEM à la cité Khaznadar sera relancé. Toujours selon nos sources, la première pierre sera posée dans les jours à venir. Par ailleurs, les habitants qui ont bloqué la route de Zouaghi durant quelques heures, nous ont fait savoir que cette cité de 8000 habitants n'a pas bénéficié d'aménagements, notamment en matière de voirie et de réfection de la chaussée. Ce sont les habitants qui ont également pris sur eux pour faire installer les réseaux d'AEP, d'électricité et de gaz, ont-ils ajouté. O.-S.Merrouche L'avenue Zaâmouche suffoque
Les espoirs nés près l'ouverture du tronçon de l'autoroute Est-Ouest entre El Meridj et Zighoud Youcef se sont vite estompés après l'interdiction signifiée par l'agence nationale des autoroutes aux poids lourds, pour des raisons liées à la sécurité. Une mesure qui devra prolonger les souffrances des automobilistes confrontés à des embouteillages monstres sur l'avenue Zaâmouche vers la route de la Corniche ainsi que tout le tronçon de la RN3 reliant le pont Sidi Rached à la route d'El Khroub. Une partie de la ville qui suffoque surtout que les horaires fixés pour le passage des poids lourds, entre 19h et 7h du matin, ne sont plus respectés. La situation s'est compliquée depuis des années avec la création de cette station de bus anachronique à Bab El Kantara où le chaos règne en maître des lieux, surtout que le nombre des bus se multiplie dans une sorte d'isthme dont la chaussée s'est complètement détériorée. Le point noir dans ces lieux demeure le lieu d'intersection où se rencontrent les véhicules empruntant l'avenue Zaâmouche, avec ceux venant de l'avenue de Roumanie, surtout les grands bus de voyageurs à destination des wilayas de Skikda et Annaba, dont le passage crée des encombrements monstres. En fin d'après-midi, c'est le calvaire, avec les désagréments causés par les travaux sur les chantiers du Transrhumel où la sortie des engins à proximité de la sortie du pont Sidi Rached cause d'énormes ennuis aux automobilistes, ajouté à cela le mauvais état de la chaussée qui se rétrécit par endroits, et ne peut plus contenir l'important flot de voitures et de bus. La sortie du pont d'El Kantara est devenue un véritable goulot d'étranglement pour ceux qui désirent rejoindre le centre-ville ou la route de la Corniche. En face de la gare ferroviaire, en allant vers le pont Sidi Rached, c'est le même constat avec parfois le stationnement anarchique des bus desservant les communes de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et Zighoud Youcef. S.A. Chute mortelle à Ali Mendjeli
C'est dans la nuit d'hier, vers les coups de 1 h qu'un homme âgé de 33 ans, répondant aux initiales B.H. , s'est jeté du 3ème étage de son appartement sis à l'unité de voisinage 13 Bt 4, à la nouvelle ville Ali Mendjeli. Selon la permanence de la Protection civile, qui a confirmé l'information, la victime est morte sur le coup. L'on ne saura pas plus concernant la situation familiale de la victime ou ses motivations. Une enquête a été ouverte par les services de la sûreté de wilaya. N.Benouar