L'international Hameur Bouazza est désormais Ententiste pour 21 mois. Le joueur qui ne voulait pas, dans un premier temps, d'un long bail, a finalement paraphé hier son contrat. Avant de rejoindre ses nouveaux partenaires, en début de semaine prochaine, le joueur, nous dit-on, a encaissé 45 000 euros représentant une avance de trois mois de salaire. Sans club, l'international, qui voudrait faire de son passage à Sétif un moyen pour rebondir et retrouver, le cas échéant, les rangs de l'équipe nationale, devra bénéficier de la dérogation de la FAF autorisant les internationaux sans club à signer hors délai. Avec le recrutement du joueur, la direction de l'Entente, qui continue dans la politique des gros salaires, prend non seulement des risques mais met en péril les équilibres financiers du club, criblé de dettes. L'on apprend par ailleurs que le contrat de l'Ivoirien Frank Madou, qui avait été recruté sans passer les tests d'usage, a été résilié. Recruté aux prix fort (15 000 euros/mois), le joueur, qui n'a pas convaincu, vient d'être congédié par la direction. Celle-ci compte, nous dit-on, en faire autant avec cinq autres joueurs lors du mercato hivernal. En attendant une utopique qualification, le cas du Gabonais Benjamin Ze-Ondo qui a été pourtant recruté à l'intersaison, intrigue les fans qui comprennent mal la manière de faire des décideurs de l'Entente…