En prévision de la fête de l'Aïd el Adha ,70 points pour la vente du cheptel ont été autorisés par les services de l'agriculture, selon M. Benaouda Abdelli, directeur de l'agriculture. Pour sa part, la responsable de l'inspection vétérinaire d'Oran a indiqué qu'une cellule de veille et de suivi sanitaire a été mise en place avec la mobilisation de 32 vétérinaires à travers les points de vente et au niveau des abattoirs. Le nouveau marché à bestiaux d'El Kerma, d'une capacité d'accueil de 18 000 têtes d'ovins et bovins, situé au sud d'Oran, est opérationnel depuis le 1er octobre dernier. Il est prévu la réalisation, à proximité de ce site, à El Kerma, d'un abattoir sophistiqué avec de chaînes d'abattages ultramodernes, a indiqué le directeur général des marchés. Pour garantir une bonne couverture sanitaire du cheptel ovin à sacrifier lors de cette fête religieuse, des points de vente sont programmés et organisés à travers les communes de la wilaya. Ces petites structures sont dirigées par des vétérinaires agréés chargés du contrôle du cheptel. Une commission, composée des services de la wilaya, de l'inspection vétérinaire et de la santé, a été chargée de désigner, par arrêté, les points de vente. Toutefois, chaque année à l'approche de l'Aïd el Adha, des maquignons piétinent toute règle hygiénique et citadine, et élisent domicile dans le tissu urbain et ce, au su et au vu de tous. Les services de l'inspection vétérinaire relevant de la direction des services agricoles de la wilaya d'Oran ont recensé 51 points de vente informels de cheptel. En effet, des dizaines de milliers de bêtes ont été, effectivement, livrées vers la wilaya d'Oran à travers non seulement les marchés mis à la disposition des maquignons mais également un nombre important de points de vente improvisés par-ci et par-là pour cette même activité commerciale. La plupart des points de vente illicites ont été recensé à Oran-Est. Une série de mesures a été prise pour réglementer cette activité à l'intérieur du tissu urbain et inciter les maquignons, venus des régions intérieures, à respecter les règles édictées en matière d'hygiène, de vente, de qualité et de santé du cheptel. Toutefois, les commerçants, dont une grande partie s'avère être des revendeurs saisonniers, n'ont pas été dissuadés par l'arrêté de wilaya interdisant la vente informelle des moutons. Il faut dire que les conditions d'entretien des moutons au niveau de ces endroits illicites laissent souvent à désirer. Les visites de contrôle du bétail sont généralement effectuées au niveau des marchés réglementés seulement.