Un quatuor d'arbitres multinational, une pelouse fantastique dans une ambiance électrique, en dépit d'une guerre menée et soutenue par l'environnement burkinabé sur le plan psychologique et une présence fougueuse des supporters algériens au Burkina Faso, tels étaient les ingrédients de cette première manche des barrages qualificatifs à la Coupe du monde FIFA Brésil 2014. Le referee zambien, Janny Sikazwe, qui a manqué de justesse d'appréciation et fut tatillon, a eu des assistants peu sûrs ; le deuxième assistant angolais, vraiment malhonnête, qui a, en première mi-temps, ordonné à deux reprises de rejouer la rentrée de touche en faveur des Etalons, a omis de siffler un penalty plus qu'évident à Feghouli. Il a sifflé un penalty très juste aux locaux et a averti fort justement Koffi et Belkalem. Le seul but burkinabé avant la pause ne souffre d'aucune contestation, mais montre que, côté algérien, il y a eu un manque de vigilance et de concentration. Trois buts inscrits correctement et des avertissements à profusion, mais siffler un penalty fort litigieux sur signalisation du deuxième assistant a totalement faussé la partie. Sur l'action, le défenseur Belkalem avait comme l'impression qu'ils étaient attendus au tournant par un arbitrage vicieux, avait caché ses mains en s'interposant à un tir d'un attaquant burkinabé. On retiendra toujours lors d'un match l'impact arbitral et ses conséquences sur le score final. La deuxième manche sera cette fois décisive face à une équipe qui a montré qu'elle garde intactes ses incisives.