Si la boxe est considérée comme un noble art, en conséquence les boxeurs ne devront pas être ignorés par le grand public et les gestionnaires du sport. En effet, Belaïd Bachir est un élément de la génération qui a aimé la boxe et honoré les couleurs. Natif d'Aïn Témouchent en 1956, cet enfant a commencé sa carrière pugilistique dans la salle de la place Verdun d'Aïn Témouchent, dans les années 1970, sous la direction de l'entraîneur regretté Fares Ahmed dit Ba Moulay. Il a livré son premier combat officiel en 1975 à Tiaret dans la catégorie de mi-mouche et a battu aux points son adversaire, un Relizanais appelé SNP Mohamed. Il a continué son parcours avec éclat dans le niveau de novice. Cette victoire l'a fortement encouragé et lui a ouvert l'horizon de la réputation. Malheureusement, il a perdu la finale en son deuxième tour. Sans répit ni relâche, il a doublé d'effort avec sérieux et abnégation. Ensuite, il fut promu au niveau amateur1977/78. Ce fut l'année du porte-bonheur, il a décroché le titre de champion d'Algérie dans sa catégorie devant un boxeur algérois, Boubraouat Brahim. Il a bouclé sa carrière par une défaite amère en 1988 et encore une autre fois à Tiaret devant un autre Relizanais dont il a oublié le nom. Et il était sérieux et bien estimé, il a rallié la ligue de boxe de Témouchent en 1989 comme membre du bureau avant de devenir son président jusqu'à 2005. «Je suis très fier de ma carrière pugilistique. J'étais le premier boxeur de l'Ouest algérien après l'indépendance à être membre de la fédération algérienne de boxe puis vice-président de la FAB jusqu'à 2007. Avant, nous jouions pour honorer les couleurs nationales ou locales et ce, malgré le manque de moyens. Dans mon époque, il y avait eu des grand boxeurs à l'échelle nationale : Djellat, Moussa, Bouchiche, Oucherif, Soufli,Maachou…». Cette gloire de la boxe est loin des rings, il donne des conseils à certains boxeurs formateurs. Il a salué le travail déployé dans l'école de boxe de Terga.