Une semaine après l'opération de relogement des habitants du bidonville de la cité Athmani à Sedrata, les autorités communales peinent à récupérer l'assiette foncière et procéder à la démolition des baraques dont le nombre dépasse les 400. Des attributaires de nouveaux logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire refusent de libérer les lieux sous plusieurs prétextes, les demandes de logement de la deuxième génération, entre autres. Une source proche des élus communaux a indiqué que cet état de fait donne du fil à retordre à la municipalité qui avait défendu par le passé le bien-fondé des contestataires de ladite cité et fourni des efforts pour étendre cette opération à plusieurs autres foyers. Renseignement pris auprès des personnes relogées, l'on appréhende l'utilisation de l'assiette foncière pour l'implantationd'une nouvelle cité. Une rumeur faisant état de la régularisation des anciens habitants même s'ils sont attributaires d'un logement serait à l'origine de cette résistance de la part des citoyens de la cité Athmani.