La France est le premier partenaire économique de l'Algérie. Ses multiples investissements de grands groupes industriels, entre autres Renault (véhicules), Lafarge (ciment) et Sanofi (médicament) témoignent de l'excellente relation commerciale entre les deux parties. Mieux encore, ces investissements ont donné lieu à la création de 30 000 emplois directs et 100 000 autres indirects», a déclaré Son Excellence André Parant, ambassadeur de France en Algérie, lors d'un point de presse organisé hier à l'Institut français d'Algérie de Annaba. Devant un parterre de représentants locaux de la presse nationale écrite et audiovisuelle, le diplomate, assisté de son consul général à Annaba, a abordé plusieurs questions liées aux relations algéro-françaises et aux moyens de les consolider davantage au profit des deux pays. «Bien qu'il y ait des choses à améliorer, la stabilité politique, sécuritaire et économique offre un climat favorable à l'investissement des Français en Algérie. Hormis les grands groupes industriels, il y a également des petites et moyennes entreprises intermédiaires qui peuvent se tailler une part du marché local en investissant en Algérie», a estimé M. Parant, reconnaissant, néanmoins, la faible présence des entreprises de bâtiment malgré l'important volume des projets dans ce secteur. Pour lui, «cela est dû à la rude concurrence qui caractérise ce secteur où les PME françaises peinent à s'imposer devant les offres des autres entreprises étrangères». Abordant l'éternelle question des visas, M. Parant a affirmé : «Depuis 5 ans, le nombre de visas délivrés aux voyageurs algériens a pratiquement doublé. Ils étaient 210 000 des deux sexes à avoir bénéficié d'un visa Schengen en 2012 et seront 250 000 fin 2013, dont 50% auront des visas de circulation d'au moins un an.» Durant sa visite, M. Parant a participé, avant-hier, à la cérémonie d'inauguration de la basilique Saint-Augustin de Annaba rénovée, à laquelle l'ambassade de France et plusieurs collectivités locales françaises ont apporté leur contribution. Aussi, il s'est entretenu, hier, avec les autorités locales et a rencontré des personnalités et des membres de la société civile (associations) ainsi que des représentants de la communauté française. Avant sa visite à l'Institut français d'Algérie de Annaba, qui, selon lui, joue un rôle-clé en faveur du rayonnement de la culture française et de l'enseignement du français dans la région, il a été reçu à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI Seybouse) en présence de représentants de diverses Chambres de commerce du Nord-Est algérien.