Un colloque international s'est ouvert, hier, à la bibliothèque centrale de l'université Mohamed-Seddik Benyahia, de Jijel, autour du thème du tourisme, aux services et au développement des territoires en Méditerranée. Outre des enseignants universitaires et des spécialistes algériens, venus de plusieurs facultés du pays, des Tunisiens, des Libyens, des Marocains et des Français ont été conviés à cette rencontre méditerranéenne. «L'on se réjouit d'abord de la présence de nos collègues qui ont répondu présent à notre invitation, parce que, il faut le dire, nous avons beaucoup de choses communes dans le bassin méditerranéen en matière de tourisme et d'économie du tourisme ; notre rencontre est consacrée à des exposées pour mettre en exergue les expériences à échanger entre partenaires de ce secteur qui reste à promouvoir et à valoriser dans nos pays», dira, à ce titre, Saïd Chawki Chakour, un des membres organisateurs. Il faut dire qu'en matière des objectifs de ce colloque, l'on ambitionne de «croiser les regards des principaux acteurs du développement pour leur permettre de partager et d'échanger leurs expériences à la faveur d'un développement dit durable ou soutenable», selon l'énoncé du thème. La problématique à soulever est relative à l'essor du tourisme en Méditerranée qui constitue, souligne-t-on, une des destinations touristiques majeures dans le monde, passant de 58 millions d'arrivées internationales en 1970 à 283 millions en 2011. Cela se traduit en termes de statistiques, selon l'organisation mondiale du tourisme (OMT), par une part qui représente 30% du tourisme mondial, multipliant par 40 les recettes qui sont passées de 5,6 milliards de dollars en 1970 à 224 milliards de dollars en 2011. Ce colloque est attendu pour prendre fin, ce mercredi, après deux jours de débats.