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Nord-Mali : vaste opération militaire contre les terroristes
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Publié dans El Watan le 26 - 10 - 2013

L'opération française Serval, lancée en janvier au Mali avec l'aide de troupes africaines, n'a pas défait Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) et le Mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Elle les a visiblement juste affaiblis.
Malgré la présence de milliers de soldats français et africains dans le septentrion malien pour les traquer, les éléments de ces deux groupes terroristes ont pu en effet perpétrer, depuis septembre 2013, trois attaques meurtrières. Particulièrement élaboré, le raid mené le 23 octobre dernier à Tessalit, dans le nord-est du Mali, contre des soldats tchadiens de la Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) renseigne à ce propos beaucoup sur la capacité de résilience d'AQMI et du Mujao.
Pour justement éviter leur résurgence, plus de 1500 soldats français, maliens et de la Minusma ont lancé, au début de la semaine dernière, une vaste opération antiterroriste dans le nord du Mali. C'est dans cette région difficile d'accès que les éléments d'AQMI et du Mujao restent les plus actifs, en raison notamment de la proximité qu'ils ont avec la Libye qui leur sert de base arrière et de camp de retranchement. D'ailleurs, de nombreux experts du terrorisme soutiennent qu'actuellement, le gros du sud de la Libye est sous le contrôle d'une kyrielle de groupes terroristes qui s'adonnent, sous le nez des milices locales, au trafic de drogue pour financer leurs activités criminelles.
Apparu très concentré sur le dossier malien, le président français, François Hollande, a expliqué hier matin à Bruxelles, où il participait à un sommet européen, qu'outre la lutte contre le terrorisme, cette opération avait pour objectif la tenue d'élections législatives selon le calendrier prévu. «Nous n'avons jamais prétendu que notre intervention allait faire disparaître le terrorisme dans la région», a précisé en outre le chef de l'Etat français lors d'une conférence de presse. Le terrorisme «est installé» au Mali, «au sud de la Libye, sans doute encore au nord du Niger et au sud de l'Algérie» et «il n'a pas été vaincu par notre seule intervention au Mali» même s'il «a été abîmé, attaqué», a-t-il averti, mettant ainsi en relief toute la difficulté qu'il y a à venir à bout du fléau au Sahel.
De son côté, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées françaises, a confirmé, jeudi à Paris, que les forces françaises avaient «engagé, avec l'armée malienne et la Minusma, une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger». «C'est la première fois que nous voyons travailler ensemble des volumes de force importants», associant les trois parties, selon l'officier. Français, Maliens et forces de l'ONU ont, précise-t-on, engagé un bataillon de 500 à 700 hommes chacun dans cette opération, baptisée Hydre.
L'«offensive» a commencé dimanche dernier, au lendemain de la visite, du 16 au 18 octobre, du chef de l'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud, qui s'est rendu successivement à Bamako, Niamey et N'Djamena. Et d'après toujours l'état-major des armées françaises, Hydre concerne «à parts égales» le contingent français (GTIA Korrigan), le bataillon malien Hélou (formé par EUTM Mali) et des Casques bleus de la Minusma.
Des sources proches de l'armée française mentionnent par ailleurs qu'Hydre – qui implique globalement entre 1500 et 1800 militaires soutenus par l'aviation française – fait partie des opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser le Mali. Invité à donner son avis sur la série d'attaques lancées dans le Nord malien par des groupes terroristes depuis près de trois semaines, le colonel Jaron a souligné que les forces françaises n'étaient pas surprises de «voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en œuvre» à l'approche des législatives maliennes, dont le premier tour est prévu le 24 novembre. «A chaque fois, il s'agit d'opérations très concentrées géographiquement, qui ne s'inscrivent pas dans la durée et qui reposent sur un mode d'action de terroristes (en voulant) frapper les esprits sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps», a analysé le porte-parole de l'armée française.
«Nous savons que la totalité des groupes terroristes présents (...) au Mali n'ont pas été éliminés. Et par moment, ils peuvent resurgir alors que nous allons vers les élections législatives», a-t-il poursuivi. Il faut savoir que ces élections succèdent au scrutin présidentiel de juillet et août qui s'est globalement déroulé dans le calme et a vu la victoire d'Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et, surtout, le retour du Mali à la légitimité constitutionnelle. En plus de sécuriser le nord du pays, l'autre grand défi d'IBK sera de trouver un accord durable avec les Touareg du MNLA à l'origine de la rébellion déclenchée le 17 janvier 2012 par l'attaque de camps militaires maliens. Mais cela est un autre débat.


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