Présents hier à l'hôtel Mercure d'Alger, les anciens actionnaires de la SSPA/le Doyen MCA, MM. Tafat, Aïzel, Ghrib, Yacef, Amrous, Zenir et Me Lenouar, ont organisé une conférence de presse «pour remettre les choses à leur place», dira un des intervenants. Les conférenciers réitèrent leur appel pour réaffirmer que «le CSA (club sportif amateur) actuel de par sa composante est illégal, que son président Amar Brahmia est illégitime et que son intrusion au Mouloudia est due au fait qu'il veut régler ses comptes avec son ancien employeur». Ils diront à l'unisson : «Les documents sont en possession de notre avocat. Après Zedek, c'est Omar Ghrib qui est président du CSA aux yeux de la loi, car issu de la véritable composante de l'AG qui comprend officiellement 44 membres portés à 80 lors de l'AG de M. Zedek, après une passation des pouvoirs en bonne et due forme et des bilans moral et financier approuvés. Quant à l'agrément détenu par Brahmia, il l'a obtenu, dira Zedek, avec la complicité de Mohamed Saïd, responsable du logement à la wilaya d'Alger, qui a influencé le DRAG. Je demande officiellement aux pouvoirs publics de nous rétablir dans nos droits et nous exigeons, justement, une enquête qui déterminera les responsabilités de chacun dans cette usurpation. Je reconnais avoir fauté pour avoir ouvert les portes à des usurpateurs, cependant mon but était tout simplement de réunir la famille mouloudéenne. J'ai été trahi.» Et l'avocat de rappeler : «L'association El Mouloudia n'a pas été dissoute à ce jour et que celui qui peut prouver le contraire le fasse. Parmi les membres de la présente AG de Brahmia, aucun d'eux ne répond aux critères d'adhésion et encore moins aux critères d'élection à la présidence du club.» A propos de la marque «Mouloudia» que Brahmia veut retirer à la SSPA que président Boumella et Sonatrach, ses détracteurs diront : «Cette marque a été protégée par nos soins lorsque Amrous était président en 2009. C'est un héritage historique auquel nul n'a le droit de toucher. Nous demandons aux responsables de Sonatrach de ne pas composer avec ce CSA et de l'ignorer, tout en restant le parrain du Mouloudia. Le tribunal de Chéraga s'étant déclaré incompétent pour nous rétablir dans nos droits, nous avons déposé une plainte auprès du TAS qui, malheureusement, ne nous a pas encore répondu du fait des changements de personnes qu'il y a eu à la tête de cette institution. Mais nous n'abdiquerons pas jusqu'à ce qu'il y ait une assemblée générale conforme à la loi sur la base de sa composante légitime.»