Un séisme d'une magnitude de 5,3 sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré vendredi en mer Ionienne à une centaine de kilomètres de l'île proche de Zante, rapportent des agences citant l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes. L'épicentre du séisme, enregistré dans la nuit de jeudi à vendredi, s'est produit à 320 km au sud-ouest d'Athènes, a indiqué une porte-parole de l'Institut, cité par les mêmes sources. Selon l'Institut géophysique de Salonique (nord) l'épicentre a été localisé à 120 km au sud-ouest de l'île de Zante en mer Ionienne et à 100 km à l'ouest de la commune de Pylos en Péloponnèse (sud). Début avril, une série de séismes avaient été enregistrés au large de l'île de Zante qui n'avaient pas toutefois provoqué de dégâts majeurs. Inde Une secousse tellurique d'une magnitude de 4,7 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été ressentie vendredi dans la région du Cachemire indien et l'Etat voisin de l'Himachal Pradesh, dans le nord de l'Inde, rapportent des agences. Pris de panique, les habitants sont sortis rapidement de leurs maisons lorsque le séisme a secoué aussi Srinagar, la capitale du Cachemire indien dans la matinée, indiquent les mêmes sources. « L'épicentre du séisme a été localisé à 32,9 degrés de latitude nord et à 76,0 degrés de longitude est », a rapporté le service d'information indo-asiatique, citant un responsable des services de sismologie. En octobre 2004, un violent séisme avait frappé la région faisant plus de 3000 morts et des centaines de milliers de sans-abri en Inde, au Pakistan et au Cachemire. Mobilisation de la communauté internationale La communauté internationale s'organise pour venir en aide aux victimes du séisme. L'ONU a fait savoir que ses « équipes de coordination et d'évaluation des catastrophes étaient prêtes » à participer « aux efforts pour répondre aux besoins humanitaires causés par la catastrophe, et à mobiliser un soutien international ». D'ores et déjà, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a indiqué préparer une première d'aide d'urgence comprenant 1165 petites tentes, 753 grandes tentes, 4000 lanternes, 9000 bâches, 850 kits d'hygiène, 160 réservoirs d'eau pliables et des kits scolaires. La Commission européenne a annoncé le déblocage d'une aide d'urgence de 3 millions d'euros (3,8 millions de dollars). Plusieurs pays européens se sont également engagés à apporter leur soutien. La Grèce a proposé une aide humanitaire de 200 000 euros, tout en n'excluant pas d'augmenter sa contribution par la suite. La République tchèque a annoncé l'envoi d'une aide immédiate de 5 millions de couronnes (177 000 euros, 277 000 dollars). Moscou, Paris, Londres, Madrid, Vienne et Berne ont fait part de leur disponibilité à prêter main-forte aux autorités indonésiennes dès qu'elles en auront fait la demande. La France a fait savoir que son aide « pourrait comprendre une équipe médicale d'urgence, des tentes, des médicaments et des rations alimentaires ». En Suisse, des œuvres d'entraide, dont la Croix-Rouge suisse, ont déjà débloqué 400 000 francs suisses (266 666 euros). L'Italie a, elle, décidé d'envoyer directement un avion transportant des tentes, couvertures, générateurs, pompes à eau, d'une valeur totale d'environ 155 000 euros. Quant à la Norvège, elle a fait savoir qu'une équipe médicale de huit personnes partirait aujourd'hui pour mettre sur pied un hôpital de campagne. Le Japon a, lui aussi, décidé d'envoyer à Java une équipe de secouristes, composée de sept médecins et de logisticiens pour évaluer les besoins. Si le gouvernement indonésien présente une demande formelle d'aide, le Japon a indiqué qu'il y répondrait. Trois spécialistes du Croissant-Rouge turc, basés en Indonésie depuis le tsunami de décembre 2004, sont également partis pour Java pour déterminer les urgences.