Reçue à la rédaction d'El Watan Etudiant, Me Belabes, mère d'Asma, nouvelle bachelière, tient à raconter les péripéties rencontrées par sa fille pour effectuer un transfert somme toute ordinaire. «Ma fille a obtenu son bac l'année dernière avec 14,30 de moyenne, elle n'a pas été retenue dans les cinq filières de son choix mentionnées sur sa fiche de vœux, car la moyenne qu'elle a obtenue ne lui ouvre pas droit. Elle a été orienté vers l'EPAU, son sixième choix», explique-t-elle. Mais Asma refuse de s'inscrire dans cette école, du coup elle décide de faire un transfert vers l'Ecole préparatoire aux sciences et techniques d'Alger. «J'ai entamé la procédure le 2 septembre dernier. Je me suis présentée au bureau du directeur, il m'a demandé une dérogation du ministère de l'Enseignement supérieur», relate la maman. Sans désespérer, elle est partie à la recherche de ce document. Cependant, et à sa grande surprise, un responsable du ministère lui répond : «Le transfert ne nécessite aucune dérogation du ministère, c'est au directeur de décider.» Ainsi, Madame Belabes a continué à courir et à frapper à nouveau à la porte du directeur de l'école. «Le directeur a fini par accepter que je dépose le dossier du transfert de ma fille», soutient-elle. Après deux mois d'attente, le directeur rend son verdict, défavorable nous informe la mère d'Asma. Une décision jugée injuste, car la moyenne d'Asma dépasse le seuil de la moyenne d'inscription fixé à 13,64. Cette histoire a accentué la déception d'Asma. Selon sa mère, l'étudiante se trouve dans un état dépressif. «Elle a travaillé dur pour avoir cette moyenne, alors qu'elle sera dans l'obligation de bloquer l'année», s'offusque-t-elle les larmes aux yeux.