Le groupe agroalimentaire Benamor a signé, hier au siège de la FAF, une convention avec la Fédération algérienne de football d'une durée de trois années en présence de Mohamed Laïd Benamor, PDG du groupe, et Mohamed Raouraoua, président de la FAF. Cependant, aucune des deux parties n'a voulu divulguer le montant du contrat. Le représentant de Benamor s'est contenté de dire : «Le plus important c'est d'accompagner l'équipe nationale : elle n'a pas de prix !» Dans une déclaration à la presse, il affirmera : «Nous considérons notre action comme un devoir national plutôt qu'une opération de marketing ou de promotion de notre groupe. Certes, les avantages commerciaux sont indéniables. Mais ce que nous retiendrons et qui fera notre fierté pendant longtemps, ce sera surtout notre contribution à notre football national.» Le groupe Benamor, fondé en 1984, s'est développé dans plusieurs domaines : conserverie alimentaire, semoules, pâtes alimentaires et couscous. Le groupe Amor Benamor a réalisé un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros et emploie 1500 collaborateurs. En 2012, le groupe a acquis 60% du capital d'Eriad Corso, une entreprise publique de transformation de céréales. Et en 2013, il a créé la filiale Mediterranean Mills Company de transformation de blés tendre et dur, de boulangerie industrielle et de production de pâtes alimentaires. De son côté, Mohamed Raouraoua s'est réjoui de ce nouveau partenariat avec «un opérateur économique algérien de ce niveau». Il a ajouté que le groupe Benamor «est le partenaire n°2 dans la hiérarchie des contrats signés après Nedjma qui, en dehors des contrats classiques, apporte un soutien important». La FAF cherche à trouver des financements pour le développement et la gestion du football en dehors des subventions de l'Etat, qui ne sont pas à la mesure de l'immense plan de développement. En réalité, le sponsoring sportif consiste, pour le groupe Benamor, à soutenir financièrement l'équipe nationale. C'est une forme de communication qui vise principalement à renforcer sa notoriété grâce à la visibilité offerte par les retombées médiatiques et à développer son image en s'associant aux valeurs véhiculées par le partenaire.