Premier grave incident du match Algérie-Burkina Faso Un homme âgé de 46 ans a été percuté, hier en fin de matinée (11h 46) par un véhicule léger, au niveau du tunnel de Sidi Mabrouk, a-t-on appris de sources fiables, et confirmé auprès de la cellule de communication de la Protection civile. Selon nos sources, c'est le premier incident grave induit par les cortèges de voitures formés par les supporters du match Algérie-Burkina Faso, qui sillonnaient la ville, en conduisant, pour la plupart, de manière frisant l'inconscience. La victime a été évacuée au CHU par les éléments de la Protection civile. L'on ignore pour l'heure le degré de gravité de son état. F. H. La passionnante histoire de Safran Tariki C'est une merveilleuse histoire que le couple Louiza et Mustapha Aknouche ont voulu partager avec le public, samedi dernier, lors d'une conférence-exposition-dégustation abritée par l'institut français de Constantine. En 2010, le couple de safraniers qui gère une exploitation à Cuers, dans le département français du Var, réussit à dénicher un lot de terrain à Benbadis, à 40 km de Constantine. La première pépinière est née en août. Les premières fleurs seront récoltées dès le mois de novembre. L'expérience prénommée Safran Tariki (Safran, ma route) réussit et le safran, appelé aussi l'or rouge, est cultivé avec succès. Une première en Algérie. Les bulbes se sont adaptés au climat et à la terre. Cela promet beaucoup. Le couple Aknouche, surpris et satisfait, décide de poursuivre cette belle expérience. Une expérience qui a suscité un grand engouement auprès du public présent à l'IFC. Ce dernier voulait passionnément tout savoir sur la culture du safran: les techniques de plantation, le suivi des bulbes, la préparation du sol, le traitement, l'irrigation, la cueillette des fleurs, la séparation et la conservation des pistils, les produits préparés à base de safran, la rentabilité de cette culture, mais surtout comment peut-on devenir safranier. Un débat qui s'anime et devient captivant, que n'arrêtera que le timing limité de la conférence. Cependant, la rencontre se poursuivra grâce à une séance de dégustation au cours de laquelle les présents ont savouré les mets préparés à base de safran par Louiza Aknouche, une dame qui confirme aussi ses talents en matière d'art culinaire et pâtisserie. Les Aknouche décideront de poursuivre encore leur aventure. «Notre rêve demeure d'avoir un terrain d'au moins 10 ha pour réaliser la première safranière en Afrique, ce qui nous permettra aussi de former et faire travailler des dizaines de jeunes, pourvu que les autorités nous suivent et nous accompagnent dans cette entreprise», dira Mustapha Aknouche. S. Arslan La direction du tourisme plongée dans le noir Les bureaux de la direction du tourisme et de l'artisanat, abrités par la maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, sont privés d'électricité depuis plus d'une semaine. Fait qui nous a été confirmé hier par le directeur du tourisme de la wilaya, Hacene Lebbad. Ce dernier nous a expliqué que les importantes infiltrations des eaux pluviales à la maison de la culture sont à l'origine de cette panne de courant qui perdure, plongeant les bureaux dans le noir. Pour rappel, la maison de la culture qui abrite les services des directions de la culture et du tourisme, en plus d'une salle de spectacles, une salle de conférences et des ateliers, est appelée à devenir, en 2015, un musée national des arts modernes, selon le plan arrêté par la wilaya en prévision de la manifestation Constantine, capitale de la culture arabe 2015. Il y aura, à coup sûr, beaucoup à faire pour réhabiliter cette structure qui se trouve dans un état déplorable. O.-S.M. Le dédoublement de la RN20 à Aïn Abid réceptionné fin 2014 Le projet de dédoublement de la RN20, annoncé depuis quelques années, a été le principal point de la visite effectuée hier par le wali de Constantine, Hocine Ouadah, dans la commune de Aïn Abid. Ce projet, tant attendu, il faut le dire, aussi bien par les habitants de la commune, que par les usagers de cet axe névralgique entre Constantine et Guelma, a été lancé il y a trois mois, pour un montant de 2,9 milliards de dinars et un délai de 12 mois. Selon les informations recueillies lors de cette visite, le taux d'avancement des travaux a déjà atteint 30 %, alors que l'on prévoit la réception définitive vers la fin de l'année 2014. En plus du dédoublement de la route, qui sera réalisé sur 25 km entre l'échangeur de la ville d'El Khroub et Aïn Abid centre, l'on prévoit également des échangeurs et autres ouvrages d'art et aménagements, confiés aux entreprises publiques de Seroest, Sapta, et Engoa, ainsi qu'à des entreprises privées. Le wali insistera beaucoup sur la réception de ce tronçon dans les délais et sur le respect de la qualité des travaux, sachant que ce tronçon est très emprunté par les poids lourds. Pour les spécialistes, ce projet permettra aussi de réduire les risques au niveau de certains points noirs, notamment dans les localités de Bordj Mehiris et Kehalcha Lekbar. Ratiba B.