Les deux élus écartés, le mois passé, de l'exécutif de l'assemblée populaire de Bousfer, ont saisi le ministère de l'Intérieur en vue de leur réhabilitation. Jugeant « d'illégale et d'injustifiée » la motion de défiance prononcée à leur encontre par leurs pairs, sur proposition de l'actuel maire, M Mahi, les deux élus ayant occupé respectivement les fonctions de 1er et 2ème vice-présidents, ont décidé de recourir à l'arbitrage des plus hautes instances pour protester contre cette décision. Après avoir menacé de divulguer des informations concernant la gestion du P/APC, relatives à de prétendues malversations, les deux élus contestent la désignation des deux actuels adjoints au maire. Brandissant les articles 31 et 32 du code communal, stipulant les critères moraux portant sur la désignation des assistants au P/APC, les deux protestataires remettent en cause le choix porté sur l'actuel 1er vice-président pour une affaire de justice. Selon eux, ce dernier fait l'objet, en compagnie d'un membre élu ayant occupé la fonction de maire de la commune de Bousfer, d'une instruction en justice relative à l'affaire dite « des garages à bateaux ». Cette affaire remonte à plus d'une année et demi, période au cours de laquelle huit personnes ont bénéficié de garages à bateaux, après autorisation de l'APC. L'affaire suivant son cours au niveau des instances judiciaires d'Aïn El Türck, les deux responsables ont été placés sous contrôle judiciaire. En tous les cas, l'agitation visible, hier matin au siège de la commune, laisse augurer de nouvelles batailles.