A priori, la tension a repris de plus belle au sein de l'assemblée populaire communale de Bousfer, comme en atteste la guerre enclenchée par communiqués de presse interposés. En effet, les parties en conflit, qui se livrent désormais une bataille rageuse, « menaceraient, chacune de son côté, de faire des déclarations fracassantes sur la gestion de l'autre. » S'accusant mutuellement, l'ex deuxième vice-président de l'APC, M Bouzidi, ayant assuré durant 8 mois la gestion de la commune, et l'actuel maire, se rejettent la balle de la déliquescence dans la gestion des affaires citoyennes. Il faut comprendre que depuis l'avènement de cette assemblée communale hétéroclite, puisqu'elle englobe pratiquement toutes les tendances politiques, les tiraillements et les invectives n'ont pas cessé. La rue, à Bousfer, est alimentée quotidiennement. M Bouzidi, l'élu déchu de l'exécutif à l'instar de son collègue, l'ex-premier Vice-président, avocat de formation, a brandi la menace de dévoiler des informations sur le détournement du foncier à Bousfer ainsi que sur la remise de titres de possession sur des espaces incessibles. Rappelons que ce même élu a fait l'objet, avec d'autres membres de l'assemblée, quelques semaines auparavant, d'une citation à comparaître devant la justice, introduite par le P/APC de Bousfer suite à la disparition d'un véhicule de service du parc communal. Le conflit naissant a conduit les deux principaux antagonistes jusqu'à l'empoignade. Pour l'heure, ce sont les citoyens de la commune qui voient leurs affaires traîner en longueur alors que le plus urgent reste à faire, notamment dans le cadre du social.