Chabet El Ameur : Les handicapés réclament leur pension Les personnes handicapées (350 environ) de la commune de Chabet El Ameur n'ont pas perçu leurs pensions depuis trois mois. «Au début de 2012 déjà, les services concernés nous ont promis de résoudre ce problème définitivement, mais en vain», déplore un membre d'une association représentant cette frange de la société. Notre interlocuteur affirme que même leurs camarades de la commune voisine, Timezrite, ne touchent pas dans les délais cette prime de 4000 DA/mois. Selon lui, celle-ci leur est versée par le service des recettes intercommunales qui se trouve au niveau de la première localité. «Nous vivons dans la précarité. La prime que nous percevons n'a jamais été augmentée. Et en plus, on ne la verse qu'après moult réclamations et l'envoi de requêtes au maire et à la direction de l'action sociale de la wilaya», se plaint Boualem, un handicapé âgé d'une quarantaine d'années. Notons que cette pension de 4000 DA est accordée uniquement aux handicapés à 100 %. Z.Youcef
Transport scolaire insuffisant Les lycéens des villages de la commune de Chabet El Ameur éprouvent d'énormes difficultés pour rejoindre leurs établissements scolaires. Pour cause, la commune ne dispose que de six bus de ramassage scolaire. Ce qui est insuffisant par rapport au nombre important d'élèves qui habitent loin de leurs écoles. Les lycéens habitant au village Aït Saïd sont les plus pénalisés par ce problème. «Aucun bus ne nous a été affecté. Et lorsque nous réclamions, l'on nous dit que la commune n'a plus de chauffeur, puisque celui qui conduisait le bus scolaire a commis une erreur qui lui valut le retrait de son permis», s'indignent certains élèves. Selon eux, même les transporteurs privés se font très rares, notamment en début de journée, car la plupart d'entre eux ont changé de ligne en raison de la dégradation de la route. «Moi j'arrive souvent en retard à l'école. Parfois, on m'exige de ramener mon père pour justifier mon retard ou mon absence. Ce que j'ai déjà fait à deux reprises», avoue-t-il. Les élèves indiquent que le bus acquis à coups de milliards pour éviter ce genre de problèmes est stationné depuis près de trois mois au parking communal, au motif de manque de conducteur. Z. Y.
Les travaux piétinent sur la RN68 Les travaux de revêtement de la RN-68 reliant Issers à Draâ El Mizan connaissent d'énormes retards. Ainsi, les usagers ne cessent de se plaindre des désagréments que leur cause la dégradation de cette voie, particulièrement à hauteur de Chabet El Ameur. Certains automobilistes font un détour via le chef-lieu de ladite commune pour éviter les nids de poule parsemant le long de l'axe en question. D'autres estiment que même les travaux réalisés ne répondent pas aux normes, précisant que le bitume est arraché en plusieurs endroits. Il y a une semaine, de nombreux transporteurs desservant les villages de Matoussa, Béni N'tass et du village agricole, dans la même localité, ont observé un arrêt de travail pour protester contre cette situation. Après la poussière de la saison hivernale, maintenant c'est la boue et le marécage dans lesquels pataugent les transporteurs et autres automobilistes. Même les travaux d'aménagement de la route du quartier «Groupement Nord», au centre-ville, accusent un grand retard. Lancé depuis près de huit mois, le chantier peine toujours à être achevé. Pour rappel, l'axe en question est resté fermé durant plusieurs années à cause d'un glissement de terrain. Z.Y.
Béni Amrane : Bureau de poste sans moyens Les prestations de service assurées au bureau de poste de Béni Amrane laissent à désirer. Les clients se plaignent du manque de moyens humains en raison du non remplacement des agents partis à la retraite, ainsi que de moyens matériels. Exemple ; l'imprimante ne fonctionnant pas, le guichetier responsable des retraits note les montants aux demandeurs d'avoirs sur des bouts de papier, constate-t-on. Ce qui tourmente encore davantage les abonnés d'Algérie poste dans cette localité, c'est aussi les pannes prolongées du distributeur automatique de billets (DAB). «En 10 mois, l'appareil n'a pas fonctionné plus de deux heures», affirme un citoyen. Pour fuir les longues files d'attente, beaucoup de gens se ruent vers les bureaux de poste des communes voisines, notamment celui de Souk El Had. «Pauvres citoyens que nous sommes ; on doit suer tout au long d'un mois au travail, pour continuer à suer encore même au moment de toucher notre salaire de misère», a commenté un citoyen attendant son tour derrière une longue queue au bureau de poste de la ville. H. Dahmani