Plusieurs lycées dans la wilaya de Boumerdès sont paralysés depuis plusieurs jours. Ainsi, les lycées des localités de Dellys et Chabet El-Ameur ont connu, la semaine écoulée, des paralysies totales suite à la grève des élèves. Plusieurs lycées dans la wilaya de Boumerdès sont paralysés depuis plusieurs jours. Ainsi, les lycées des localités de Dellys et Chabet El-Ameur ont connu, la semaine écoulée, des paralysies totales suite à la grève des élèves. Jeudi dernier, les élèves du lycée Frères-Drif de Dellys ont boycotté les cours pour protester contre la décision du ministère de l'Education portant sur la suppression des trois jours de vacances de l'automne et la première semaine du congé d'hiver. Les protestataires justifient leur action par le fait qu'ils ne sont pas responsable du débrayage ayant été observé en octobre dernier. Selon certains lycéens. "Il n'est pas normal de rattraper le retard cumulé par la grève des enseignant en nous privant de notre droit au congé ». Outre cela, cette action de protestation est une occasion pour les lycéens de réclamer la prise en charge de leurs doléances, notamment pour les classes des examens. Par ailleurs, les lycéens du nouveau lycée de Chabet El-Ameur enclenchent régulièrement, pratiquement depuis le début de la rentrée scolaire, des actions de protestation pour réclamer l'amélioration des conditions de scolarisation au niveau de cet établissement ouvert dans la précipitation l'année dernière. Ils ont réclamé l'ouverture de la cantine scolaire, dont les travaux de réalisation sont achevés depuis plusieurs mois. La plupart des élèves ne prennent pas de repas à midi. « Nous sommes abandonnés à notre triste sort alors que même l'APC a privé plusieurs lycéens des zones rurales de transport scolaire», nous dira un lycéen. Le manque de bus de ramassage scolaire a fait que plusieurs lycéens arrivent en retard aux cours. Les manifestants ont dénoncé, également, la politique d'exclusion de l'administration vis-à-vis des élèves évincés. Sur un autre plan, les élèves sont préoccupés par l'insécurité qui règne aux alentours de l'établissement construit en dehors du périmètre urbain d'autant que le lycée n'est toujours pas doté d'un portail. Cette situation a contraint les lycéens à bouder les classes et à observer, à maintes reprises, des sit-in devant l'établissement pour alerter les responsables de secteur, jusque-là en vain. Jeudi dernier, les élèves du lycée Frères-Drif de Dellys ont boycotté les cours pour protester contre la décision du ministère de l'Education portant sur la suppression des trois jours de vacances de l'automne et la première semaine du congé d'hiver. Les protestataires justifient leur action par le fait qu'ils ne sont pas responsable du débrayage ayant été observé en octobre dernier. Selon certains lycéens. "Il n'est pas normal de rattraper le retard cumulé par la grève des enseignant en nous privant de notre droit au congé ». Outre cela, cette action de protestation est une occasion pour les lycéens de réclamer la prise en charge de leurs doléances, notamment pour les classes des examens. Par ailleurs, les lycéens du nouveau lycée de Chabet El-Ameur enclenchent régulièrement, pratiquement depuis le début de la rentrée scolaire, des actions de protestation pour réclamer l'amélioration des conditions de scolarisation au niveau de cet établissement ouvert dans la précipitation l'année dernière. Ils ont réclamé l'ouverture de la cantine scolaire, dont les travaux de réalisation sont achevés depuis plusieurs mois. La plupart des élèves ne prennent pas de repas à midi. « Nous sommes abandonnés à notre triste sort alors que même l'APC a privé plusieurs lycéens des zones rurales de transport scolaire», nous dira un lycéen. Le manque de bus de ramassage scolaire a fait que plusieurs lycéens arrivent en retard aux cours. Les manifestants ont dénoncé, également, la politique d'exclusion de l'administration vis-à-vis des élèves évincés. Sur un autre plan, les élèves sont préoccupés par l'insécurité qui règne aux alentours de l'établissement construit en dehors du périmètre urbain d'autant que le lycée n'est toujours pas doté d'un portail. Cette situation a contraint les lycéens à bouder les classes et à observer, à maintes reprises, des sit-in devant l'établissement pour alerter les responsables de secteur, jusque-là en vain.