La route qui relie la localité de Haraga au douar Ben Ziane dans la commune de Bordj El Kiffan a été fermée à la circulation durant une bonne partie de la matinée d'hier. Les eaux de pluie ont envahi la route sur une centaine de mètres, rendant la circulation des voitures très difficile. A 9h, la chaussée était complètement obstruée par les eaux. La file de voitures qui s'est formée dès les premières heures de la journée augmentait d'heure en heure pour s'étendre sur des kilomètres à la ronde. Signalons que les responsables de l'APC se sont illustrés par leur absence. Aucun agent n'a été dépêché sur les lieux pour déboucher les avaloirs. Les habitants du quartier, qui munis de barre de fer qui de pelle ont tenté de déboucher les canalisations, en vain. «Ce travail revient aux agents de l'APC qui doivent l'effectuer avant la saison des pluies». Par ailleurs, le quartier d'Alger-Plage, dans la commune de Bordj El Bahri, a été, comme à l'accoutumée, totalement inondé. «En dépit des travaux qui ont été lancés par l'APC, les inondations continuent d'affecter notre quartier», relèvent les habitants. Et de poursuivre : «Il fallait entreprendre ces travaux durant l'été, maintenant que nous sommes en pleine saison hivernale, nous subissons pour la énième fois ces inondations.» Sur l'artère principale d'Alger-Plage, jusqu'à hier en début d'après- midi, les regards des égouts dégageaient des quantités énormes d'eau. En plus des eaux qui inondent les maisons se trouvant tout le long de l'artère, notamment au lieudit Ihadan, les habitants doivent supporter les odeurs nauséabondes qui se dégagent des égouts. D'autres inondations ont été constatées au lotissement Bateau Cassé, où des pans entiers de ce quartier ont été submergés par les eaux pluviales.