Le dernier bilan de la 4e région de la gendarmerie nationale fait état d'une persistance des accidents mortels sur le territoire des wilayas du sud-est du pay. La wilaya de Biskra arrive en tête du classement régional avec 43 accidents qui ont fait 6 décès et 47 blessés, suivie par la wilaya d'El Oued avec 18 accidents enregistrant 6 décès et 32 blessés. Vient ensuite Laghouat avec 3 morts et 22 blessés, puis Ghardaïa avec 3 personnes tuées et 16 blessés, Ouargla avec 22 accidents, 1 mort et 49 blessés, Illizi avec 22 accidents, faisant 1 mort et 7 blessés. Ces accidents ont fait 167 blessés et 22 morts. La criminalité prend de multiples facettes en renouvellement perpétuel favorisé par la situation politique dans les pays du Sahel. Ainsi, l'immigration clandestine touche l'ensemble de la bande frontalière sud avec l'arrestation de 19 personnes à Ouargla, Illizi et El Oued. Les détenus ont été présentés devant la justice où des sentences d'expulsion ont été prononcées. L'autre fléau en hausse est le trafic de boissons alcoolisées sur l'axe Ouargla-El Oued- Laghouat, où 2034 bouteilles de vin de diverses marques ont été saisies. Le fléau qui remonte en puissance dans la région est sans doute le trafic de drogues diverses et notamment le flux de cocaïne et d'héroïne sous l'égide de réseaux internationaux transfrontaliers dont les derniers maillons sont pris la main dans le sac sur le territoire national. Ainsi, 8 ressortissants subsahariens, dont une femme et un Franco-Algérien ont été arrêtés. L'affaire a été déclenchée lors d'un accident mortel survenu sur la route nationale N° 1 lorsqu'un bus reliant Tamanrasset à M'sila a dérapé. Ainsi, à travers l'enquête relative aux circonstances de l'accident, les éléments de la gendarmerie ont remarqué un embrouillement chez les blessés subsahariens qui ont par la suite été soumis à des examens physiques minutieux par détecteur radio, qui ont débouché sur la découverte de 4 capsules en plastique remplies de cocaïne extraites d'une ressortissante nigérienne. A partir de là, de larges recherches ont été lancées, ce qui a conduit à l'arrestation de 3 ressortissants dont une femme. 150 capsules ont été détectées et rejetées après la provocation de diarrhée, 143 remplies de 2800 grammes de cocaïne, 6 capsules contenaient 1116 grammes d'héroïne et une autre renfermant 300 euros. Quelques médicaments, un passeport, des demandes d'asile auprès de la commission supérieure des réfugiés des nations unies évidemment falsifiés, un computer et des portables intelligents avec puces étrangères et de fausses pièces d'identité ont également été saisis lors de cette opération. Après la délivrance d'une autorisation d'extension du rayon de compétences territoriales par les autorités judiciaires, les éléments de la gendarmerie nationale se sont rendus à Oran où les 4 autres complices de l'affaire ont été arrêtés et conduits devant le procureur de la République qui a ordonné leur placement en détention provisoire.