La candidature du président Abdelaziz Bouteflika à sa propre succession en 2014 pour une quatrième mandature n'est toujours pas exclue. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, estime en tout cas qu'il «a les capacité de le faire». «Pour le président de la République, je peux vous affirmer qu'il est en bonne santé. S'il veut poursuivre sa mission, il le fera en son âme et conscience. Ne vous inquiétez pas, il a les capacités de le faire, j'ai été à ses côtés longtemps, c'est un grand monsieur», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse animée conjointement avec son homologue français, Jean-Marc Ayrault, à l'issue du premier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui s'est réuni hier. Le Premier ministre a insisté à maintes reprises sur l'état de santé du Président. «Je peux vous affirmer qu'il est en bonne santé, nous allons le voir tout à l'heure», a-t-il indiqué, pour annoncer que le président Bouteflika recevra Jean-Marc Ayrault. Pour l'avenir du chef de l'Etat au pouvoir, Abdelmalek Sellal n'a aucun doute. C'est pourquoi, il conjugue tous ses projets au futur. Le conditionnel n'existe, visiblement, pas chez lui. Il se voit même Premier ministre en 2014. En effet, interrogé sur la pérennité du Comité de haut niveau algéro-français qui vient de se réunir à Alger, il affirme qu'il se rendra à Paris dans une année, «mais pas pour Noël». «J'irai moi-même en décembre de l'année prochaine à Paris, si je suis en vie», a-t-il lancé.