Dans de nombreux quartiers, le réseau routier à Sétif est dans un piètre état. Abordé à plusieurs reprises, le sujet attend une efficiente prise en charge. Plusieurs facteurs ont accentué sa dégradation, tels les travaux de canalisation d'AEP et de gaz de ville, sans parler de l'absence totale de travaux d'entretien. Pour l'illustration, sur le tronçon de l'avenue Aribi Mokhtar, allant du CEM Benmahmoud jusqu'à la gare routière, l'on constate que la chaussée est à la limite de la praticabilité, avec des trous béants, des crevasses et autres cratères. La rénovation des canalisations d'une partie du réseau a rendu le chemin impraticable, à la grande désillusion des automobilistes et des piétons, réduits à se bousculer pour tenter de trouver un espace convenable pour circuler. La route défoncée cause de gros dommages à la suspension et la pneumatique des véhicules. Comble d'ironie, après avoir défoncé la chaussée, les entreprises responsables de cette dégradation ne daignent même pas remettre les lieux en l'état. Un habitant s'insurge : «Ce quartier est pourtant viabilisé puisque tous les travaux relatifs à la canalisation de l'alimentation en eau potable, de l'assainissement et du gaz de ville sont achevés depuis longtemps, mais ces opérations n'ont pas été achevées par le bitumage de ces rues et ruelles qui font pitié !» Devant cette situation qui risque de s'aggraver, les citoyens sont sidérés par l'attitude des élus qui affichent de l'indifférence vis-à-vis d'un tel problème touchant un boulevard du centre-ville, enregistrant quotidiennement un grand trafic.