L'entrée principale du siège de l'APC d'El Braya (Oued Tlélat) et celle du service de l'état civil ont été assiégées hier par de nombreux citoyens mécontents de n'avoir pas vu leurs noms figurer sur les listes des bénéficiaires de logements sociaux rendues publiques depuis avant-hier. C'est ce que nous avons constaté sur les lieux des contestations. Les assaillants ont carrément bloqué tous les accès des bureaux interdisant aux personnels et même au maire de rejoindre leurs postes de travail. Selon le président de l'APC que nous avons joint hier par téléphone, les contestataires, qui n'ont au demeurant commis aucun acte de vandalisme, exigent la présence wali comme préalable pour rouvrir les accès aux bureaux. Parallèlement à cette action, d'autre manifestants ont coupé aux mêmes moments la route menant vers Oued Tlélat tout en scandant des slogans hostiles au pouvoir local qui a selon eux «distribué les logements aux ‘'connaissances'' et à d'autres citoyens n'ayant pas droit». Il faut savoir qu'aux débuts de ce bouillonnement, le maire a ouvert la grande salle de l'APC aux contestataires afin que ceux-ci puissent écrire et remplir les documents de recours. Action qui n'a manifestement pas marché. Il faut savoir que sur les 950 demandes, la commission de la daïra d'Oued Tlélat de distribution des logements n'a pu satisfaire que 110 familles dont une dizaine forment depuis 1997 un bidonville à l'entrée d'El Braya, indique-t-on.