L'attribution des parkings des plages et des commerces saisonniers n'est pas cette année du seul ressort de la commune. Ainsi, l'APC qui, jusque-là inscrivait ce point parmi toutes les charges lui incombant dans la préparation de la saison estivale, en est dessaisie cette année. La prérogative est désormais de l'apanage d'une commission de wilaya dont sont parties prenantes de manière collégiale, les présidents d'APC des communes côtières. La commission procédera donc par tirages au sort à l'affectation de ces parkings. Le cahier des charges requiert paradoxalement une situation de non activité chez les soumissionnaires et une garantie de solvabilité et un prépaiement (dépôt de garantie ?) par chèque d'une valeur de 10% de l'adjudication. Des voix se sont élevées au sein de l'APC de Béjaïa pour crier au rétrécissement des attributions des élus, « après avoir été dépouillé de la question de la distribution du logement social et de la gestion de ce qui reste du portefeuille foncier ». Signalons toutefois que le produit de la concession des parkings ira dans les recettes de la commune. A certains endroits du littoral, pour avoir accès à des parkings qui dans la majeure partie des cas ne sont que des terrains vagues sans délimitation ni aménagements, des automobilistes ont dû débourser, au lendemain de l'ouverture officielle de la saison estivale 50 DA. Certains d'entre eux en voient carrément un droit d'accès aux plages car, disent-ils, ils ont tout de même le choix de garer leurs véhicules à proximité de la plage, dans des emplacements non gardés. Certains citent l'exemple de la plage dite du 15e, Tichy, où le poste de « péage » est érigé au début de la piste qui mène vers la plage. Cela survient au moment où le ministère de tutelle a réitéré cette fois-ci encore le principe de la gratuité de l'accès à ces plages.