Le tribunal pénal de Frenda a condamné, en première instance, l'ex-maire d'obédience PT de Rahouia, à deux années de prison fermes et une amende 200 000 dinars car reconnu coupable d'avoir enfreint la règlementation en matière de code des marchés publics alors que le réquisitoire du représentant du ministère public avait requis trois années fermes. Des anomalies qui auraient été constatées dans la gestion par des contrôleurs de la Cour des comptes et saisine des instances judiciaires par la tutelle, la wilaya, partie civile dans cette énième affaire de gestion dont on continue d'exiger la dépénalisation. La même sentence a été prononcée à l'endroit de l'ex-premier vice-président de l'assemblée, le receveur communal, un chef de service et un fournisseur. Des sources au fait du dossier font savoir que «le principal prévenu, le maire, est aussi poursuivi dans une affaire d'embauche». Deux autres personnes poursuivies dans la même affaire ont été relaxées. Cela intervient à un moment où des maires d'autres communes durant l'ex-mandature (2007/2012) sont aussi fourvoyés dans des affaires pendantes au niveau de différentes juridictions. La semaine écoulée, l'ex-maire de Frenda, qui est poursuivi en justice pour une affaire dite «couffin alimentaire», a été relaxé bien que le procureur avait requis 10 années de prison ferme.