Rehia et Behir Chergui bientôt raccordés au gaz naturel Oum El Bouaghi compte parmi les wilayas dont le taux de pénétration en gaz naturel est des plus importants. Ainsi le taux qui sera atteint avec le prochain raccordement des deux communes rurales que sont Rehia et Behir Chergui, situées à l'extrême est de la wilaya dépassera les 75 %. Le nombre de foyers concernés dans la première commune est estimé à 161, alors que pour la seconde, il sera de 373, soit au total 534 foyers. Il ne restera plus que trois communes à relier au réseau au cours de la prochaine année. Il s'agit de Belala qui partage une frontière avec Tébessa et deux communes situées à l'ouest de la wilaya. Avec le raccordement prévu le premier mois de l'année 2014, les habitants des communes de Rehia et Behir Chergui ne souffriront plus des pénuries de gaz butane pendant l'hiver.
Trop de ralentisseurs à Aïn Beïda Les ralentisseurs prolifèrent de manière effarante à Aïn Beïda. Qu'on en juge ! Rien que sur le boulevard de l'Indépendance, long d'un km, reliant du nord au sud la R N 10 à la RN 80, il y en a au moins 10, ce qui non seulement excède les usagers de la route, mais provoque des dégâts importants aux véhicules. «Ce ne sont pas des ralentisseurs, mais de véritables dos de chameau. Je suis obligé de dégrader tous les 20 m pour éviter des dommages à mon véhicule», tempête un chauffeur de taxi. Un autre usager de la route affirme : «les dos d'âne ne répondent à aucune norme. Ils sont conçus de façon artisanale, alors qu'ils devraient faire l'objet d'une étude sérieuse de la part de nos responsables.» La situation a empiré dernièrement avec la réalisation d'autres ralentisseurs aux sorties est et ouest de la ville, sans que soit pris le soin d'installer des panneaux de signalisation. Les automobilistes qui empruntent pour la première fois certains boulevards et rues de Aïn Beïda risquent la catastrophe en approchant à grande vitesse un ralentisseur.