Chassez le naturel, il revient au galop. La valse des entraîneurs a repris cette saison aussi. Osman, le premier coach de cette saison a été remercié après 5 matchs joués pour n'avoir glané que 6 points sur les 15 possibles. Son successeur Mekhazni n'a pas été épargné, il n'a pu récolter que 11 points lors de 9 matchs disputés et a été évincé avant-hier. L'on parle par euphémisme de «séparation à l'amiable», l'on attend le troisième entraîneur, alors que le stage bloqué est prévu du 03 au 14 janvier à Témouchent afin de préparer la phase retour. Lors de la saison écoulée, le Mouloudia a failli rétrograder en division inférieure sans le dévouement du président par intérim Kiour et ses deux proches collaborateurs. La saison écoulée, 4 entraîneurs se sont succédé et ont été renvoyés. Tout un chacun sait que les résultats lamentables enregistrés particulièrement ces deux dernières années sont dus à un très mauvais recrutement, le manque de rigueur dans la gestion, instabilité du club, indiscipline des joueurs en sont les principaux ingrédients qui ont mené le Mouloudia vers la zone des relégables avec ses 18 points. Le MCS, qui aspirait à l'accession, se retrouve dans des situations des plus déplaisantes où même le maintien n'est pas assuré. A cette situation fort fâcheuse, le président du club sportif amateur, Kiour, a jeté l'éponge après s'être sacrifié pour le club au risque de sa santé. Les dirigeants du Mouloudia ne doivent pas incriminer les entraîneurs uniquement, mais se remettre eux-mêmes en question et être à l'écoute de toute proposition censée qui peut sauvegarder le club, car il y a péril en la demeure.