L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef) a décidé d'une grève d'une semaine renouvelable et ouverte à partir du 26 janvier pour des revendications socioprofessionnelles. C'est lors de la session extraordinaire de son conseil national que le syndicat a pris cette décision. «Le ministère de l'Education nationale s'est désengagé dans le processus de concrétisation des accords convenus entre la tutelle et les partenaires sociaux concernant l'amélioration des conditions de travail de plusieurs catégories d'employés du secteur», peut-on lire dans le communiqué sanctionnant les travaux du conseil national extraordinaire. Les points en question dans ces «pourparlers», qui sont jetés aux oubliettes par le département de Baba Ahmed, selon le même syndicat, sont relatifs à la «rectification» de certains dossiers « négligés» dans le statut particulier régissant la corporation. L'Unpef exige la régularisation du dossier des enseignants du primaire et du moyen dans les catégories «principal» et «formateur», puisque, selon la même formation syndicale, ces enseignants répondent aux critères, conformément à la convention signée avec la tutelle. Selon le même document, l'Unpef réclame également la promotion au grade supérieur les fonctionnaires actuellement dans les postes «en voie d'extinction», tels que les laborantins, les conseillers de l'orientation et les assistants des services économiques, avec la prise en compte du paramètre de l'expérience professionnelle. Ces catégories, faut-il le rappeler, sont considérées comme étant «oubliées» par le texte régissant le secteur, en vigueur depuis quelques années et qui fait l'objet de plusieurs actions de protestation menées par les syndicats autonomes du secteur. Les représentants de ces fonctionnaires revendiquent, à travers des sit-in et des grèves, une révision des dispositions jugées «discriminatoires» à leur égard. Le syndicat revendique également l'abrogation de l'article 87 bis, pour permettre aux opérateurs professionnels et aux employés des corps communs, dont les salaires sont «obsolètes», d'améliorer leur situation L'Unpef réitère son appel à l'actualisation des primes de zone, selon les derniers salaires. Dans le même sens, la réduction de l'IRG (Impôt sur le revenu global» est réclamée comme un moyen d'améliorer le salaire mensuel.