Il y a quelques mois, AXA Assurance Algérie avait lancé un nouveau produit : la garantie de soins à l'international, mais le ministère des Finances a décidé d'interdire sa commercialisation, exigeant de l'assureur d'orienter ce type de couverture vers les services de santé en Algérie. «Nous avons effectivement lancé un produit très innovant. Récemment, les autorités ont décidé d'interdire ce produit. Etant une profession règlementée, nous nous sommes conformés à cette décision», a expliqué Adelane Mecellem, le directeur général de la filiale locale du groupe français AXA Assurance. Selon lui, si la compagnie avait décidé de commercialiser ce produit, elle imaginait seulement répondre à la demande du client algérien. «Si cette interdiction devait être levée, nous sommes disposés à le remettre sur le marché», a-t-il fait savoir. Interrogé sur la demande insistante de certains opérateurs locaux d'augmenter le tarif de l'assurance obligatoire, responsabilité civile, pour l'automobile, Adelane Mecellem a affirmé ne pas s'inscrire dans cette logique. «Seule la garantie RC est déficitaire. Les autres types de garanties automobile ne le sont pas. Il y a des acteurs qui réclament que les prix de la RC soient libéralisés. Nous, ce n'est pas notre principale préoccupation, puisque l'équilibre de la branche automobile, on le fait sur tout le package du contrat», a-t-il assuré. Le PDG de la maison mère a soutenu, quant à lui, que le métier d'AXA Assurance «n'est pas de rendre les produits chers d'année en année» mais plutôt d'être dans une «approche compétitive afin d'assurer un meilleur service avec des prix attractifs».
