La nouvelle année 2014 commence par une envolée des prix des produits de large consommation. En effet après une virée à travers les différents commerces et points de ventes des produits de consommation de la daïra des Ouadhias, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, le constat est effrayant. Les prix affichés donnent le tournis aux chefs de familles. A commencer par les produits laitiers qui ont connu une augmentation sensible. Les yaourts qui se vendaient il n'y a pas longtemps à partir de 10 et 12 DA le pot ont atteint soudainement le prix de 15DA. Les yaourts fruités sont proposés à 22 DA l'unité. Le fromage local se vend entre 70 et 140 DA la boite selon la qualité. Le fromage d'importation est vendu à 190DA la boite de 16 portions. Les boites de camembert ne sont plus accessibles au dessous de 180 DA. «Ces augmentations sont inexpliquées puisque le prix du lait courant reste soutenu par l'état», s'étonnera un consommateur. Rappelons tout de même que le lait en sachet se fait de plus en plus rare à travers la localité des Ouadhias. Concernant les fruits et légumes, la tendance est toujours à la hausse. La pomme de terre qui se vendait à 20 DA le kilo est passée brusquement à 50 DA. La tomate fraiche se stabilise à 100 DA, les piments sont à 160 DA. Les courgettes et les haricots verts sont affichés respectivement à160 et 300 DA. Les carottes, les navets et les choux fleurs sont cédés à partir de 50 DA. Les fèves vertes sont proposées à partir de 100DA. Concernant les fruits, la cherté est toujours de mise. Les clémentines et les belles oranges se vendent entre 130 et 170 DA selon le calibre et la qualité. Les légumes secs, aliment de base pour les familles à modeste revenus, ont eux aussi connu des augmentations considérables. Les haricots blancs ne sont plus abordables puisque leur prix dépasse 250 DA le kilo. Les pois chiches et les lentilles se vendent respectivement à 150 et 100 DA. Le riz et les pates sont légèrement au dessous avec 70 et 90 DA. «otre pouvoir d'achat amorce une chute libre. Nous n'arrivons plus à nourrir décemment nos familles. On nous dit que notre pays est riche mais le simple citoyen peine à subvenir aux besoins les plus élémentaires de sa progéniture à savoir les nourrir», fera remarquer un consommateur.