La nouvelle unité medicochirirgicale (UMC) de Chlef, réalisée sur le site de l'ancien hôpital abandonné, a été réceptionnée depuis plus d'une année mais, elle n'a toujours pas été mise en service. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Reforme Hospitalière, Amar Tou, qui a pris connaissance de la situation lors d'une visite sur les lieux, a demandé aux responsables locaux de faire des propositions en ce sens pour sa reconversion en structure sanitaire adaptée aux besoins du secteur. Toutefois, il a mis en garde contre son utilisation en tant que siège administratif quelconque. De l'avis de certains gestionnaires du secteur, l'unité en question pourrait servir soit de maternité, soit de centre de psychotrauma. La décision définitive sera connue dans un mois. Initialement, l'UMC devait être intégrée au nouvel hôpital de 240 lits, dont la construction était prévue sur le lieu même avant d'être transférée non loin de là, dans la banlieue ouest de la ville. Selon des responsables de la direction de la Santé, la délocalisation du projet a été rendue nécessaire par le rétrécissement de l'espace foncier entourant l'établissement projeté. Cependant, le ministre n'a pas évoqué les raisons ayant conduit son département à remplacer le directeur du secteur sanitaire de Chlef, Mohamed Saidani, par un nouveau gestionnaire. Il s'est contenté d'indiquer à ce propos que les « mesures prises dans ce sens, au niveau national, font suite aux conclusions de l'inspection générale du ministère de la Santé ». Le secteur en question vient d'enregistrer l'arrivée d'une équipe médicale chinoise comprenant trois chirurgiens et trois gynécologues, dans le cadre du protocole de coopération entre le ministère de la Santé et son homologue Chinois. Ce groupe de spécialistes succède à une autre mission chinoise.