Le SNAPAP, l'Organisation syndicale autonome, a mené hier une action de protestation devant le siège de l'établissement de proximité de la Santé publique (EPSP) en faveur des 62 agents vacataires menacés de licenciement de leurs postes de travail, selon les représentants syndicaux contactés au lieu du rassemblement. D'après les dires de ces derniers, une procédure de renvoi de ces travailleurs à statut vacataire a été actionnée par la direction de l'EPSP et certains d'entre eux auraient même été convoqués par la Justice. Contactée à son tour, l'établissement hospitalier n'a pas confirmé les allégations du syndicat. Pour rappel, les 62 agents vacataires composés pour l'essentiel de chauffeurs, femmes de ménage, gardiens et ouvriers professionnels dont certains recrutés depuis trois ans, vont faire l'objet incessamment d'une intégration au sein du corps des personnels de la Santé publique. L'intégration va être suivie par l'octroi de postes budgétaires annoncé officiellement ces derniers jours par le ministère de la Santé, soutient le syndicat autonome. En outre, ce dernier relève la contradiction entre l'annonce officielle d'intégration des 62 agents et la procédure entamée de licenciement de cette catégorie d'agents indispensable au fonctionnement des services des polycliniques. «De toutes façons, notre action de protestation ne va pas s'arrêter jusqu'à satisfaction de notre revendication qui est l'intégration», affirment les représentants syndicaux.