En dépit de ses potentialités agricoles indéniables, Tliouanet est devenu un village fantôme où la vie semble s'être arrêtée. Les habitants du village, sis à 23 km au sud du chef-lieu de la wilaya de Relizane, dans leur majorité des fellahs, tirent leur subsistance du produit de l'agriculture et de l'élevage. Ici, les jeunes ont perdu leurs rêves à force de trimbaler, à longueur de journée et d'un endroit à l'autre, leur désespoir et leur mal de vivre. Dans cette bourgade, tout a changé : les habitants ont perdu la joie de vivre et le désespoir a pris le pas sur l'incertitude. En plus du chômage qui lamine la population, les jeunes en particulier font face au manque de perspectives malgré les nombreux atouts qu'offre la région, notamment l'agriculture en raison de ses vastes terres de haute valeur agricole. Faute d'emplois, ils se rabattent sur les petits boulots. « La ville doit sortir de son isolement et retrouver une vie meilleure », selon un sexagénaire. Les habitants demandent aux autorités locales de se pencher sérieusement sur leur cas. Les transporteurs paralysent la ville Pour protester contre l'augmentation des prix, les transporteurs de voyageurs desservant les deux lignes Bermadia-Lassasse et El Intissar-Centre-ville, ont décidé une grève illimitée. La station de Lassasse a ainsi été fermée, samedi, le jour même de la rentrée scolaire. Les centaines de bambins, partis tôt le matin pour rejoindre leurs établissements, n'ont trouvé aucun moyen de locomotion, en début d'après-midi, pour rentrer chez eux. Un nouveau directeur à la tête de l'éducation La wilaya de Relizane a un nouveau directeur à la tête de l'éducation en la personne de Brahmi Tahar. Cette nomination a été bien accueillie par l'ensemble des cadres enseignants de l'éducation en exercice dans cette wilaya. Ce vétéran de l'éducation nationale semble bénéficier de toute la sympathie de ses collègues. Rappelons qu'il a assuré les mêmes fonctions dans la wilaya de Tlemcen.