Stress, échecs scolaires, déperditions scolaires, tensions, drogues, agressions, violence. L'école serait-elle malade ? Peut-on y remédier ? L'échec scolaire est-il une fatalité ? Comment mettre fin à la violence à l'école ? Comment augmenter l'intelligence des élèves et des étudiants et améliorer leurs résultats scolaires ? Autant de questions auxquelles sont confrontés tous les responsables, enseignants, chercheurs, parents d'élèves, associations de parents d'élèves et tous ceux qui sont concernés par l'éducation. Depuis des décennies, voire des siècles, les systèmes éducatifs ont eu à faire face à des problèmes multiples et variés selon les époques. De nombreuses réformes ont été réalisées partout et des solutions partielles apportées, mais le malaise demeure. L'actualité est émaillée de faits divers rapportés ici et là dans plusieurs pays du monde : violence, agressions, suicides, mal-être… Nous sommes alors en droit de nous demander : qu'est-ce qui fait défaut dans le système d'éducation actuel ? Que manque-t-il ? Ce qui manque, pensent beaucoup de spécialistes, devrait être évident pour tous : le système d'éducation actuel ne semble pas développer les qualités humaines qui sont attendues chez une personne pleinement développée. Le système actuel ne développe pas l'humain totalement. Autrement dit, ce qui fait défaut, c'est l'absence de développement des valeurs subjectives des étudiants, c'est-à-dire l'épanouissement intérieur du sujet, du connaisseur. Il est reconnu que la connaissance implique toujours trois aspects : - le sujet, le connaisseur ou la conscience de l'étudiant ; - l'objet de connaissance, le connu ou le domaine d'étude ; - le processus de connaissance. L'éducation moderne est centrée essentiellement sur l'objet de connaissance, sur les informations contenues dans les différentes disciplines et les différentes matières étudiées (les sciences naturelles, la physique, la chimie, les mathématiques, la biologie, etc.) que l'élève est tenu d'acquérir. L'éducation actuelle a de grandes valeurs, mais ces valeurs se situent uniquement au niveau objectif, au niveau de la connaissance de valeurs physiques. L'éducation actuelle s'attache à dispenser l'aspect objectif de la connaissance sans développer systématiquement le fondement subjectif de la connaissance, c'est-à-dire la conscience de l'étudiant. C'est pourtant de la qualité de la conscience du connaisseur, de son attention, que dépend son degré d'intelligence, de compréhension, de créativité, de motivation. Ces qualités, essentielles à la réussite éducative, il est aujourd'hui possible de les développer grâce à l'éducation fondée sur la conscience qui consiste en l'introduction de quelques minutes de calme au début et à la fin de chaque journée d'étude grâce à la technique de Méditation transcendantale (MT). Simple, naturelle, sans effort, la technique de MT donne l'expérience d'un état d'éveil au repos qui permet un fonctionnement intégré et optimal du cerveau pour une plus grande efficacité. La MT se pratique deux fois par jour, le matin et en fin d'après-midi, pendant 15 à 20 minutes, en posture assise confortable, les yeux fermés. Elle est appréciée par des millions d'étudiants, à travers le monde, de toutes nationalités, cultures et religions. Ajoutée au programme académique, c'est un moyen simple et facile qui permet d'optimiser le fonctionnement cérébral et favoriser le bien-être intérieur et la pleine créativité des étudiants et des enseignants. «La MT est une technique simple qui apporte ce qui fait défaut au système éducatif : une méthode naturelle et systématique pour s'occuper de l'élève, l'aider à se connaître et à se développer harmonieusement. Les recherches scientifiques le montrent abondamment», dixit le Docteur Eric Bell, docteur en physique, professeur de méditation transcendantale. Un très grand nombre d'études scientifiques publiées dans les plus prestigieuses revues scientifiques du monde ont démontré l'efficacité de la méditation transcendantale pour l'élimination de la violence en milieu scolaire, la réduction du stress des élèves, l'amélioration de leur comportement, le développement de leurs capacités cérébrales, leur permettant ainsi d'obtenir d'excellents résultats scolaires. Au regard de l'excellence des résultats obtenus dans les écoles, établissements secondaires et universités privés qui ont introduit l'Education fondée sur la conscience (EFC), pour certaines dès les années 1970, de nombreux établissements scolaires à travers le monde l'ont adoptée pour les formidables bienfaits physiques et mentaux qu'elle procure à leurs étudiants et enseignants. Plusieurs gouvernements, dans tous les continents, prennent en charge aujourd'hui l'EFC. C'est le cas des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, du Canada, de la Hongrie, de l'Allemagne, de la Norvège, de la Nouvelle-Zélande, de l'Afrique du Sud, du Kenya, de l'Ouganda, pour n'en citer quelques-uns. En Amérique latine, certains pays tels que le Brésil et l'Argentine prévoient d'étendre la pratique de la technique de la MT à la totalité des écoles de leurs pays. Les succès remarquables de l'EFC à travers le monde peuvent s'expliquer par la validation scientifique des programmes proposés par cette approche éducative, la facilité de leur mise en œuvre à tous les niveaux de l'éducation (école, enseignement secondaire et supérieur, formation continue, séminaires d'entreprises) et leur adaptation aux horaires et programmes en vigueur dans les institutions publiques ou privées. Est-il possible d'utiliser l'Education fondée sur la conscience (EFC) en Algérie ? La réponse est oui, puisque la technique de la méditation transcendantale existe chez nous depuis les années 1970 et depuis cette date, plus de 6000 personnes ont appris à méditer. L'EFC nécessite seulement d'intégrer des moments de calme dans la journée d'étude par la pratique de la méditation transcendantale, grâce à laquelle le processus d'acquisition des connaissances est rendu plus accessible, plus adapté à la vie personnelle des étudiants, plus satisfaisant et plus agréable.